Quand clavier rime avec pédalier
Christophe Daumerie est un personnage attachant au parcours sportif plus qu’étonnant. Illustration d’une carrière surprenante.
Publié le 20-07-2017 à 06h00
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Certes, les premiers pas sportifs de Christophe Daumerie n'étaient en rien originaux. «J'ai commencé à jouer au football en jeunes à Flobecq avant de rejoindre rapidement Ellezelles dans la catégorie des scolaires et juniors et de faire quelques apparitions furtives en équipe première.» Il était déjà temps de ranger les crampons pour se tourner vers une autre discipline.
«J'ai joué au tennis de table durant six ou sept ans à Acren. Mon meilleur classement fut D0.» Et c'est ici que la carrière de Christophe emprunte un virage assez particulier. «Près de la salle de tennis de table, il y avait le local du club de frisbee. J'y jouais en alternance avec le ping-pong. Et quand le secrétaire du club a déménagé à Ellezelles, j'ai suivi et suis devenu le président du club de frisbee ellezellois au début des années 2000. Nous avons vécu des instants assez exceptionnels. Nous avons participé à plusieurs tournois à l'étranger, notamment en Allemagne où nous avons battu les champions teutons. Nous avons également organisé deux tournois internationaux à Deux-Acren qui précédaient les Mondiaux en Angleterre. Cela nous permettait d'attirer les Américains, les Canadiens, les Australiens et autres Européens. C'était une sacrée organisation… Enfin, notre club a aussi assumé l'accueil d'une coupe de Belgique au hall de Tournai, sans oublier nos journées «portes ouvertes» durant lesquelles on pouvait notamment s'initier au frisbee-golf, des paniers remplaçant les trous sur le parcours. Cela demandait force du lancer mais aussi précision dans le dernier geste! Si nous participions logiquement au championnat de Belgique fort de huit formations, nous n'avons jamais été sacrés champions dans une compétition dominée par les formations bruxelloises.»
Grâce à Patrick Valcke
Travaillant à Bruxelles avec Patrick Valcke, le président gaurinois, dans le milieu automobile depuis trente et un ans, Christophe ne pouvait échapper plus longtemps au virus de la Petite reine. «J'ai débuté en mai 2015. Cela m'a plu directement au point de ne plus pouvoir m'en passer actuellement. Seules la maladie et les vacances m'empêchent d'enfourcher ma bicyclette. Passionné d'informatique depuis plus d'une vingtaine d'années, je suis devenu le webmaster de mon club avant de devenir celui du comité picard. Je m'y sens bien car l'entente est parfaite. Par la même occasion, je suis devenu secrétaire de l'Entente du Tournaisis faisant fonction avant de reprendre l'encodage de tous les résultats des Picardes.»
Habitué à s'investir dans les clubs qu'il a traversés, Christophe ne fait pas exception pour les Picardes. «J'essaie de ne pas en rater une seule. Cela me permet de rouler près de deux mille kilomètres par an. Cela m'a donné l'idée de dessiner un nouveau parcours pour une randonnée gaurinoise qui devrait prendre la direction de Frasnes. Ce sera pour 2018!»
Personnage attachant aux qualités multiples, Christophe est une excellente recrue pour le comité picard. Ce n’est pas le président Dedoncker qui s’en plaindra…