Des créations pour chambouler les certitudes
Comme chaque année, des spectacles prennent leur essor à la Maison de la culture, associée à d’autres structures pour soutenir des projets d’artistes.
Publié le 25-08-2016 à 06h00
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Cette saison, quatre créations seront présentées. Il est question, dans ces pages, de «Mozart en Palestine» (11 octobre) et de «Et la tendresse?» (22 novembre). Deux autres découvertes – suivies d’une rencontre Bord de Scène – sont attendues en la salle Lucas.
En attendant le jour (8 et 9/ 11): Il ne s'agit pas de la nuit, mais d'un moment fort aux portes de la nuit. Celui qui croise les dernières énergies d'une personne ayant choisi l'euthanasie, et du médecin qui effectue les gestes ultimes. Ces deux points de vue, le comédien, musicien et metteur en scène François Sauveur les a mûris et confrontés. Son père, l'oncologue Luc Sauveur (Namur), a pratiqué l'euthanasie, bouleversant la réflexion que chacun entreprend face à sa propre disparition. Trois comédiens investissent des personnages et leurs histoires respectives, au cœur d'un spectacle nourri de réalités sans détour, d'approches et de discussions sincères.
Wilderness (7 et 8/02): Ici aussi, la liberté installe ses quartiers de fièvre et d'art. L'acteur belge Arieh Worthalter (on l'a vu dans plusieurs longs-métrages, dont «Somewhere» d'Olivier Boonjing) s'est aventuré durant deux années dans les forêts d'Amazonie, les steppes du Grand Nord.
Cette expérience fondatrice, il la présente sur scène, en solo, dans une création de Vincent Hennebicq. Un homme cherche le sens de la vie, à travers des questions récurrentes qui rejoignent l’intime et l’universel. La nature le renvoie à ses interrogations, à sa vulnérabilité. Il est l’héritier d’une quête infinie. Que peut un être démuni face à la puissance des éléments, affres et merveilles comprises?