Multitel, le chaînon manquant
Avec l’arrivée de Multitel, l’ee-campus a désormais tous les outils permettant l’éclosion de spin off en Wallonie picarde.
- Publié le 29-03-2013 à 06h00
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Hier soir, Serge Boucher, le président de Multitel a inauguré le «Multitel eurometropolitan research center» qui s’installe sur l’ee-campus de Tournai. On comprendra à la lecture de l’article ci-dessous à quel point cette implantation obéit à une logique de développement pour les deux partenaires
Multitel, c’est un centre de recherche et développement et d’innovation centré sur les interfaces homme-machine, le traitement de l’image, la photonique appliquée (signaux optiques), l’ingénierie des réseaux. Ce qui fait sa réputation à travers l’Europe, c’est la certification ferroviaire ERTMS (harmonisation du système de surveillance). Multitel est l’un des trois laboratoires agréés pour toute l’Union.
Objectif: spin off
Basé à Mons (initié par Polytech, rejoint depuis par l’UCL), Multitel se veut au service des entreprises et compte de très nombreux partenaires industriels. Cette structure propose des formations de haut niveau, elle coordonne des programmes européens de recherche.
Et, ce qui n’existait pas jusqu’à son arrivée sur l’ee-campus tournaisien, Multitel a la capacité de créer des spin off (sociétés innovantes détachées de leur structure-mère) dans les différents domaines d’activités qu’on lui connaît.
En s’implantant à Tournai, Multitel veut renforcer ses collaborations avec les entreprises de toute l’eurométropole. Pour sa part, l’ee-campus voit dans cette arrivée l’opportunité de développer de jeunes sociétés de haute technologie en Wallonie picarde.
Concrètement, un roulement d’une douzaine de chercheurs parmi les soixante-cinq basés à Mons devrait doper le potentiel de l’ee-campus. Dans un premier temps, on parlera de synergies, mais rien n’interdit d’imaginer qu’à terme, une structure autonome voie le jour. Les secteurs privilégiés à Tournai seront la logistique, la santé, les textiles intelligents, le traitement des images, et le ferroviaire. À terme, en fonction de l’évolution des dossiers, certains labos pourraient être transférés de Mons à l’ee-campus.