L’envie de gagner n’a pas quitté Kathy Wambé
L’ancienne internationale belge n’a pas rejoint la Leuz’Arena pour y faire de la figuration. Ses futures adversaires sont prévenues.
- Publié le 13-09-2023 à 15h13
- Mis à jour le 13-09-2023 à 15h14
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Une vingtaine d’années la sépare des titres de MVP du championnat de Belgique obtenus en 2001 et 2002 et pourtant, elle n’a rien perdu de la grinta qui la fit remporter des titres en Belgique et en Italie, ainsi que de belles places d’honneur (6e et 7e) avec les Cats dans deux championnats d’Europe. Tout naturellement, c’est avec d’anciennes partenaires, à quelques kilomètres de chez elle, que Kathy Wambé a retrouvé le plaisir de jouer. "Au printemps dernier, j’ai rejoint à la salle des filles que j’avais côtoyées à Brunehaut lors de ma dernière expérience de joueuse. Au départ, c’était uniquement pour le fun, pour me remettre en forme, sans savoir réellement dans quoi je voulais me lancer", se souvient-elle. En 2018, Kathy avait rangé ses baskets sur un énième titre, qui amenait le BBB en P1. "Je suis ensuite restée cinq ans sans jouer donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais finalement, les jambes ont suivi la tête et le cœur, qui en voulaient encore. Je savais également où je mettais les pieds puisque je connaissais une partie de l’effectif. Je savais l’équipe compétitive, sinon je ne serais pas venue, car j’entretiens encore un minimum d’ambition. Nos premiers résultats, même en mon absence d’ailleurs, confirment qu’il faudra compter avec le BBC Leuze cette saison."
"Je veux tout gagner"
Qualifiées pour un huitième de finale de coupe qui les verra retourner à Dottignies (samedi 20 h) sept jours après s’y être imposées de vingt points en championnat (dont 10 pour Kathy), les Leuzoises réalisent en effet un départ quasi parfait. Alors que leur illustre meneuse était souffrante, les filles de Rudy Balcaen avaient déjà passé près de trente points à Soignies pour entamer cette campagne. "Sur papier, je suis persuadée que nous pouvons prétendre à quelque chose. La vérité du terrain ne coïncide pas souvent avec la théorie, et je sais qu’en provinciales, il faut pouvoir accepter les absences, les indisponibilités, les blessures etc. Mais en même temps, je veux gagner chaque week-end et aller le plus loin possible dans les deux compétitions avec ma nouvelle équipe", assure Kathy, dont la rage de vaincre n’altère toutefois pas la sagesse. "Je monterai toujours sur le terrain avec la même soif de victoire, mais à bientôt quarante-deux ans, je sais aussi quand lever le pied. Au fil des ans, j’ai appris à écouter mon corps. En tant que meneuse, j’ai le loisir de choisir quand accélérer le jeu ou temporiser. Je peux sélectionner mes moments. D’autres que moi peuvent alors galoper et je lancerai les contre-attaques. De toute façon, dans ma carrière, j’ai toujours préféré offrir des assists que scorer moi-même, et ma mentalité n’a finalement pas beaucoup changé." Celle qui connut également l’Euroleague se plaît sous les ordres de Rudy Balcaen. "Il connaît son truc mais reste très ouvert à la discussion. S’il pouvait également tendre l’oreille quand je sollicite mon changement pour souffler un peu, ce serait parfait !", se marre la résidente de Blaton.