Une semaine de sport - Voir la vie en rose: la Maxime du jour!
Clasico bâclé, rose singapourien, dans le baba, un cadeau entre Bleus, les Français de la deuxième semaine: entre rumeurs et réalité, ça se discute !
- Publié le 03-06-2023 à 06h00
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Parfois perdus au milieu d’infos qui nous semblent plus importantes, certains faits de la vie sportive passent trop inaperçus. Marrants ou pas, légers ou pas, sérieux ou pas, ils ont attiré l’attention. Voici une semaine de sport revisitée, de samedi dernier à ce vendredi.
1. Samedi Aussi féroce soit-il, un loup, ça n’a que peu de facultés à se débrouiller dans l’eau. Quand sa proie est un dauphin, hormis patauger, il ne peut rivaliser ! On l’a encore vu ce samedi soir en finale de la Coupe de Belgique: à Alost, en piscine neutre, les Loups louviérois n’ont rien pu faire face aux Dauphins mouscronnois qui enlèvent la huitième Coupe nationale de leur histoire ! Dans la cité des oignons, le Loup, pourtant en appétit en début de saison, n’a eu que ses yeux pour pleurer puisque, c’est bien connu, le water-polo est un sport qui se joue à sept contre sept et, à la fin, c’est toujours Mouscron qui gagne !
2. Dimanche La semaine passée, on vous parlait de Galactiques pour évoquer le Thieulain version 2023 en balle, comparaison au footeux du Real Madrid d’il y a vingt ans ! Metayer, Dupont, Becq, Wattier, Vandenabeele, les Zidane, Figo, Beckham, Raul, Roberto Carlos des ballodromes qui ont aussi droit à leur Clasico. C’était ce dimanche à Kerksken, l’ennemi juré ! Sorte de FC Barcelone dont la qualité de jeu a permis de décrocher douze titres de champion sur les dix-sept dernières années. Mais les Blaugrana gantés, pourtant en verve en Coupe de Belgique en début d’exercice, ont sombré, bâclant leur lutte au sommet et se déculottant, dans leur Camp Nou haaltertois, pour recevoir la fessée car 4-13, ce n’est rien d’autre qu’une torgnole: pan-pan cucul !
3. Lundi L’info n’a rien de capital mais on la donne malgré tout… En mini-trêve en Premier League singapourienne, notre Max Lestienne est passé chez le coupe-tif. Et pour montrer à tous qu’il est heureux chez les LC Sailors où il est devenu le chouchou, le Mouscronnois a choisi un magenta des plus flashy ! Preuve qu’après avoir pris chaud au Qatar, avoir déchanté en Italie, avoir broyé du noir aux Pays-Bas, avoir traîné sa peine en Russie et avoir grillé toutes ses chances de réussite européenne en Espagne, le Max est redevenu, en terrain asiatique, le gai luron qu’il était à son époque brugeoise. Qui l’eut cru ? La vie… en rose selon saint Maxime ! Comme quoi, le bonheur, cela ne tient parfois qu’à un cheveu !
4. Mardi De l’enfant terrible du Canonnier, le hasard de l’info fait qu’on passe à l’un des plus beaux joueurs ayant foulé la pelouse mouscronnoise: Demba Ba ! Vous souvenez-vous de la foulée chaloupée du grand Sénégalais ? Certains l’avaient baptisé "Sa Majesté Ba", tellement Demba était majestueux cuir au pied ! On en parle car, il y a un an, à la faillite de l’Excel, c’est un nom qui était revenu pour évoquer un éventuel repreneur ! Pur fantasme pour beaucoup mais, quand on voit la manière dont l’ancien attaquant de 38 ans revient au grand galop dans l’actualité, on se dit que la divagation n’était peut-être pas si délirante… Promu en L2, Dunkerque devrait être racheté sous peu par les actuels propriétaires de Samsunspor, une D1 turque, qui placerait à la direction du club nordiste un certain Demba Ba. Preuve qu’il y a douze mois, pour Mouscron, il y avait peut-être matière à creuser. Et là, beaucoup l’ont… Demba Ba !
5. Mercredi Il se dit que les Ellezellois recevront bientôt une excellente nouvelle: celle de voir leur équipe de foot monter de la P3 vers la P2 malgré une élimination au tour final. C’est un club bienfaiteur qui est à l’origine de cette nouvelle donne: les Francs Borains arrêtent les frais avec leur équipe B ! Cadeau du club présidé par GLB – pour les non initiés: Georges-Louis Bouchez ! – à un RFC Ellezelles qui joue en… bleu. S’ils avaient joué en rouge, orange ou vert, les Sorciers auraient sans doute été couettés ! Comme quoi, une montée se joue décidément à si peu de chose.
6. Jeudi À chaque Roland-Garros, c’est LA question qui revient dans la bouche de nos confrères français: combien de leurs compatriotes seront encore là en deuxième semaine ? Dès ce jour et la fin du deuxième… tour, on a déjà une réponse: zéro ! Éliminé par Taylor Fritz, Arthur Rinderknech était le dernier des Mohicans français… On sait, ce n’est pas beau de se moquer, mais, au moins, nous, on a encore Elise Mertens !
7. Vendredi Roland-Garros sert toujours d’échauffement, pour nos confrères de l’Hexagone, au Tour de France. Cette fois, la question est: un Français succédera-t-il enfin à Bernard Hinault, vainqueur en 1985, au palmarès ? Et là, on ne la ramène pas: remember Lucien Van Impe 1976.