Le président du Pays Vert Philippe Dubois sur la démission de son coach David Bourlard: "Le procédé est juste ahurissant"
Le président du Pays Vert s’est dit surpris par l’annonce de son entraîneur tout en dénonçant un procédé qu’il ne partage pas: "Un manque d’élégance !"
Publié le 15-05-2023 à 21h02 - Mis à jour le 15-05-2023 à 21h32
:focal(545x371:555x361)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YFHWE6U5SRA27AUR3DAVZJLKV4.jpg)
C’est en ayant un œil distrait sur l’émission sportive de la chaîne locale que Philippe Dubois a appris la décision de David Bourlard: "Et c’est juste ahurissant comme procédé ! Je suis devenu un président qui a appris la démission de son entraîneur à la télévision, rigolait, jaune, l’homme fort du CS. Ce n’est pas très élégant de la part de M. Bourlard car, au club, on a l’habitude de se parler pour régler les choses en interne. On privilégie au maximum la résolution des conflits au sein de nos murs et cela dans le but que chacun puisse bien se sentir dans un climat de confiance. Notre club a connu une fin de saison exceptionnelle avec le maintien de notre équipe de P3 et la montée en nationale des filles. Mais là, ce qui se passe en ce moment gâche notre plaisir. Je suis déçu !"
Philippe Dubois donne sa version des faits: "Il est vrai que jeudi passé, on a eu une discussion avec David et il a émis le souhait de me présenter sa démission. Je lui ai demandé de réfléchir un peu mais il a insisté en disant qu’il fallait mettre des choses en place. Je lui ai répondu qu’on le ferait mais qu’à cette période-ci, il y a des tas de choses à régler au club. C’était difficile de le faire dans les 48 heures. Apparemment, le délai est trop long pour notre désormais ancien coach qui n’a toutefois pas le droit de dire qu’il n’avait pas les clés du sportif. Il a eu carte blanche pour composer son équipe tout au long de la saison. Il a ainsi écarté des joueurs, comme Zimine, et cela n’a pas été remis en cause. On a respecté ses choix ! Pour la prochaine campagne, il avait décidé de qui restait et qui devait partir ! Il a fait ses transferts sauf un, je vous l’accorde. Et je le rejoins même quand il dit qu’un dirigeant dirige et qu’un entraîneur entraîne. Ce dernier n’a, en effet, en aucun cas le droit d’exiger le renvoi d’un collaborateur du club. C’est au dirigeant que je suis que revient cette tâche. David a fait quelque chose que je n’aime pas du tout: me mettre un ultimatum en demandant de choisir entre lui et un autre membre du staff ! Désolé mais ça ne marche pas comme ça."
Il faudra désormais se mettre à la recherche d’un remplaçant. "Et ce sera compliqué, sait Philippe Dubois. Il en faut un avec le diplôme UEFA-A. Quelqu’un qui a l’ADN du Pays Vert, un club où on aime bien fêter les victoires et qui a une façon généreuse de jouer sur le terrain. Un coach qui sait également laisser de la place aux jeunes du cru."