Des fleurs, mais pas de pleurs pour Julien Toussaint qui quitte la REAL
En partance après huit ans de bons et loyaux services, Toussaint a été fêté par la REAL en marge du revers 2-3 contre Ganshoren.
Publié le 15-05-2023 à 15h24 - Mis à jour le 15-05-2023 à 15h25
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Il est de ces joueurs qu’on n’imagine jamais changer de club. Et pourtant, il y a quelques semaines, Julien Toussaint a décidé de se lier au Pays Blanc en vue de la prochaine saison, après huit années sous le maillot acrenois. "Il devenait difficile pour moi de combiner mon boulot et les exigences d’un club de D2 ACFF, avoue le principal intéressé. Je suis responsable dans un service de protection de la jeunesse. J’assume des gardes et des astreintes. C’est compliqué de s’entraîner trois fois par semaine. J’aurais sans doute encore pu rendre quelques services, mais après une année lors de laquelle j’ai beaucoup moins joué, je pense que c’est le bon moment pour partir."
Il n’a bien sûr pas oublié de payer sa tournée…
À 28 ans, Julien Toussaint ne compte sûrement pas mettre le football de côté, mais bien le vivre différemment ! "Je pars pour un autre club bien structuré et j’entends relever les challenges que me propose le Pays Blanc." Il y emporte avec lui une tonne de bons souvenirs. "Difficile d’en isoler un seul. J’ai vécu tant de choses à Acren ! Avec parfois des sauvetages obtenus lors de la dernière journée, comme lors de ma première demi-saison au club. Ces huit ans, c’étaient aussi de chouettes rencontres", avoue-t-il.
"Ju" est parti les bras chargés de cadeaux: des fleurs, un maillot du club signé et encadré, et d’autres plus immatériels, comme une rentrée aux vestiaires sous une belle haie d’honneur… Avec, en contrepartie, une tournée à payer à ses coéquipiers et qui lui avait déjà été réclamée par tous dès le coup de sifflet final.
Jérémy Obin, un joli bijou avant de dire au revoir !
Julien n’était pas le seul capitaine acrenois à quitter le navire au soir du revers – anecdotique ! – face à Ganshoren. Comme il nous l’a annoncé en fin de semaine dernière, Jérémy Obin met un terme à sa carrière pour se consacrer à des projets professionnels et personnels qui l’emmèneront à l’étranger. "Et voilà, elle est faite, soupirait le Français au coup de sifflet final. J’ai ressenti quelques frissons avant de monter sur la pelouse. J’ai ainsi repensé à tous ces gros matches que j’ai joués au cours de ma carrière, et notamment chez les jeunes en équipe de France. Là, ça va, mais je pense que le manque se fera ressentir dans deux mois, quand je ne connaîtrai pas la reprise. Qui sait ? Peut-être reviendrai-je un jour au football dans une autre fonction: formateur, kiné… Je pense avoir encore quelque chose à apporter au ballon rond." On le pense aussi !
En guise de cadeau de départ, Jérémy s’est offert un magnifique coup franc, soit l’ouverture du score. "Plus jeune, j’en avais mis pas mal, mais chez les pros, il y avait de meilleurs tireurs que moi. À la REAL, c’est Quentin Garcia-Dominguez qui s’en charge. Qu’il en prenne de la graine car des comme le mien, il n’en a pas mis beaucoup", rigolait encore le défenseur.
Sans Toussaint, sans Obin, la REAL ne sera plus tout à fait la même. Mais d’autres prendront la relève, ainsi va le foot.