"Le résultat ne dépendra que de nous", pensent les Tournaisiens
Malory Destrain et Eliott Van Wynsberghe ont hâte de connaître leur première promotion même si l’écueil s’annonce redoutable…
Publié le 12-05-2023 à 18h17 - Mis à jour le 12-05-2023 à 18h18
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Le slogan touristique annonce: "La province de Luxembourg, une ardeur d’avance." Si les Sang et Or veulent bien figurer à nonante minutes du bonheur, ils devront surtout faire attention de ne pas avoir une mi-temps de retard !
Messieurs, comment se sent-on à nonante – ou plus – minutes d’une possible montée ?
Malory: Très bien ! Surtout en se persuadant qu’on doit y aller sans pression. On nous dit que les deux vainqueurs des demi-finales montent directement mais sans que ça soit absolument sûr (NDLR: ça l’est depuis que la licence de l’Olympic de Charleroi a été confirmée). On doit jouer à fond, aller chercher la victoire ce dimanche et puis terminer à la maison pour l’apothéose.
Eliott: Excité à l’idée de disputer ce genre de match ! On a tout en mains, ça ne dépend que de nous. On peut faire des trucs incroyables mais aussi se prendre une pile si l’on ne joue pas notre jeu. À Onhaye en deuxième période, on était un bloc. Personne ne râlait !
Votre dernière accession à un étage supérieur, c’était quand ?
Malory: Jamais ! Avec Tournai, ce n’est que la deuxième fois que l’on passe le premier tour. La seule dont je me souviens en adulte, c’est celle de papa avec Belœil en Promotion contre Vaux-Noville. Et je devais avoir 10 ans…
Eliott: En jeunes mais on ne passait que de catégorie ! En adultes, c’est une première.
Pour y parvenir, il va falloir s’arracher et même plus: terrain difficile, adversaire robuste…
Malory: Le même style de jeu que Tamines, en moins technique, plus physique. Le terrain a l’air correct. On va pouvoir développer notre jeu, durant toute la rencontre.
Eliott: C’est exactement ça ! À bas la technique, place au combat pendant 90 minutes. Ça sera la guerre sans doute sans beau foot. Celui qui aura le plus d’envie l’emportera.
Les miracles ne se reproduisant pas souvent, il ne faudra pas se mettre à jouer après le repos !
Malory: C’est la prochaine étape de notre évolution: des mi-temps abouties, histoire de ne plus laisser place au hasard ou devoir s’en remettre à la chance. Concentration, caractère et hargne doivent être nos armes !
Eliott: On doit jouer de la première à la nonantième minimum en faisant les efforts les uns pour les autres. On a l’avantage de pouvoir compter sur un bon banc ! N’ayons pas peur, prenons du plaisir, disputons ce match comme si c’était le dernier ! Le coach le dit: une finale, ça se joue !
Un petit commentaire sur les stats de l’adversaire: 13 victoires, 13 nuls, 4 défaites, seulement, dont 3 à domicile…
Malory: Des chiffres un peu bizarres mais n’oublions pas que c’est un match à élimination directe. Méfiance ! Donnons tout, histoire de ne pas avoir de regrets.
Eliott: On se ressemble, on a dix nuls au compteur… Méfions-nous, Habay perd peu !
Le long déplacement et le fait de ne pas connaître Habay-la-Neuve, c’est une double épine dans vos pieds ?
Malory: On ne part pas dans l’inconnu car on a vu des rencontres ; Yohan nous a rencardés sur les joueurs connus. Quant au voyage, notre coach a prévu un truc pour nous dégourdir les jambes…
Eliott: Je pense que c’est plutôt positif. Ça va nous permettre de jouer notre jeu sans arrière-pensées. On part sur un pied d’égalité. On va se découvrir l’un l’autre. Quant au déplacement, on va s’adapter.
le FC dans la configuration de la première ou seconde période à Onhaye au coup d’envoi ?
Malory: Un mix des deux en fonction de l’adversaire et de l’équilibre défensif et offensif. Mais dommage d’avoir perdu Alpha Kaba ! Il faudra mettre le bleu de travail.
Eliott: Aucune idée. Un mélange des deux. Je m’attends à monter après la pause quand l’adversaire sera fatigué pour faire la différence sur le flanc.
Quelles sont vos chances de bien figurer ? Qu’est-ce qui fera la différence ?
Malory: Nous avons toutes nos chances ! Ce serait malheureux d’avoir gagné à Onhaye et d’échouer ici. Ce sera une bataille de milieu de terrain tout en devant couper les ailes des ailiers locaux.
Eliott: 80%. Je le répète, tout dépend de nous. Jouons notre jeu. Si on s’adapte à l’adversaire, c’est foutu ! Le reste importe peu… Ne me parlez pas de terrain lourd, on a gagné à Uccle sur ce genre de surface.