Tristesse à Havinnes, André Petit est parti rejoindre Odette...
André Petit le président havinnois est décédé la nuit passée. Après Odette sa compagne, le club perd un homme à nul autre pareil…
Publié le 02-05-2023 à 19h28 - Mis à jour le 02-05-2023 à 19h29
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Le décès de sa compagne l’avait profondément attristé il y a 3 ans, André Petit président de l’ASC pendant une trentaine d’années ne lui aura pas survécu longtemps. Il est parti paisiblement, à deux jours de son anniversaire, lui qui s’est dépensé sans compter avec Odette pour faire de Havinnes un fleuron du football régional. Combien de fois ne l’avons-nous pas croisé sur son tracteur tondeuse occupé à bichonner les terrains. Sa fierté était d’entendre les adversaires ravis de se déplacer pour pouvoir jouer sur un billard, sans doute le plus beau terrain de la série. L’âge venant, il a laissé la tâche à d’autres mais ne manquait jamais d’être présent pour encourager ses couleurs – comme ce week-end lors du tournoi des jeunes ou l’avant-dernier match de l’équipe féminine – mais aussi en semaine. La descente de P2 en P3 lui avait déjà fait mal, la rétrogradation en P4 dans les arrêts de jeu ce week-end a sans doute été trop lourde à supporter pour son cœur fatigué…
Christophe Seignez était très ému au moment de nous dessiner son portrait: "Avec les Rondia, Simonart et Graveline, il a fondé le club qui a d’abord joué en Entente terrienne. Il m’avait dit: je veux mener le club en P1 et il y est arrivé. André, c’était les yeux, les bras, l’homme à tout faire. Menuisier, il avait des doigts d’or. Combien d’escaliers, de châssis n’a-t-il pas façonnés… C’était aussi un caractère fort mais quand on le connaissait, on se rendait compte qu’il avait un cœur d’or. Il ne mettait jamais de gants: qu’on soit bons ou mauvais, on était critiqué, il sortait souvent cette phrase: j’ai un super terrain mais personne à mettre dessus ! Vous imaginez la tête des nouveaux joueurs quand ils entendaient ça… Bref, un homme unique". Gaëtan Mulnard qui l’a bien connu aussi résume à merveille le personnage: "Sous ses airs de bourru, c’était vraiment un cœur d’or. Son départ inattendu me donne des frissons…" Repose en paix, André. Tu vas beaucoup nous manquer. Notre journal adresse ses sincères condoléances à ses trois fils, Jean-Claude, Eddy et Frédéric ainsi qu’à tout le club.