Avant le capital Kain-Blaton, Jérémy Wrzoskiewicz se livre: "Dommage que Kabi ne soit plus à l'ASTEK"
L’inusable Jérémy Wrzoskiewicz n’a rien perdu de ses qualités. Il le démontre avec Blaton, qu’il a accepté de venir aider à se maintenir en P1.
- Publié le 12-04-2023 à 11h18
- Mis à jour le 12-04-2023 à 11h19
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Il y a bien sûr l’aspect sportif. Avec sa taille et son talent, Rosko ne pouvait qu’apporter un plus au BCB de Thibaud Peridaens. Ses treize points contre Mons, puis ses seize unités à Erquelinnes en sont la preuve. Il y a aussi et surtout les valeurs morales, et là encore, l’intérieur blatonien coche toutes les cases. Véritable club-man, le militaire de carrière s’est mis au garde-à-vous dès qu’on a fait appel à lui. "Ne serait-ce que pour Thierry Bourlet, qui se bat depuis si longtemps pour son club, souvent dans l’ombre, je ne pouvais que répondre présent, affirme-t-il. Que mes deux princesses, Jaelyn et Joyia, puissent une fois voir leur papa jouer au basket a également influencé ma décision. J’avais rangé les baskets il y a quelques années sur une dernière montée de P2 en P1, avec Blaton, car je voulais leur consacrer plus de temps, et terminer sur une bonne note plutôt que sur une grave blessure, comme cela peut arriver. Maintenant qu’elles ont grandi, elles peuvent venir assister au match, comme à Erquelinnes, où nous sommes malheureusement tombés contre un superbe collectif. Qu’à cela ne tienne, il reste quatre rencontres pour nous sauver et je compte bien tout donner pour mes couleurs."
"J’adore ces matches"
La pression d’une fin de saison, Jérémy connaît. Il la maîtrise même. "N’ayons pas peur des mots, j’en raffole, s’amuse-t-il. Depuis des mois, on sait que cette double confrontation à venir contre Kain sera décisive, et je me réjouis de jouer ces matches. Dommage que mon vieux frère Olivier Kabissekela soit désormais confortablement assis dans son fauteuil, car l’affronter aurait encore décuplé ma motivation. Je n’oublierai jamais l’épopée que nous avons vécue ensemble à Tournai. Ce titre et cette montée en régionale avec la Dream Team resteront éternellement mon meilleur souvenir dans le basket."
La saison suivante fut moins réjouissante et l’équipe avait d’ailleurs explosé en vol au cours du second tour, mais l’on se souvient que Rosko avait une fois de plus honoré son contrat jusqu’au bout. "Je n’ai connu que trois clubs dans toute ma carrière. Péruwelz, avec qui nous livrions des combats épiques face à Templeuve ou Blaton, pendant vingt ans. J’ai ensuite connu Blaton en régionale, une première fois, avant de rejoindre Tournai, puis de revenir au Préau pour y achever mon parcours avec les jeunes. Le respect et l’amour du maillot sont pour moi des valeurs essentielles."
"J’ai dû m’adapter"
On ne s’est ainsi pas étonné de voir son nom apparaître sur les feuilles de match dernièrement alors que son club est en difficulté. "Les jeunes que j’accompagnais à mon retour de Tournai ont bien grandi. Le basket aussi a évolué. C’est moins physique et les joueurs sont plus mobiles donc le pur poste 5 que je suis doit s’adapter, mais ça me plaît. Puis, j’ai bien connu Thibaud Peridaens lorsqu’il jouait à Maffle puisque nous avons le même âge, donc on se comprend plutôt bien." Les pivots kainois sont prévenus, ils auront fort à faire samedi face à Jérémy.