Désormais à Tubize, Clinsor Ouahouo a bien grandi depuis son départ de la Real
Le défenseur central, légèrement blessé, espère retrouver ses anciens coéquipiers.
Publié le 24-03-2023 à 18h08 - Mis à jour le 24-03-2023 à 18h09
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Une semaine après avoir croisé Johan Sampaoli et Simon Franquin, le groupe de la Real va faire face à deux nouveaux ex. Dans le camp de Tubize, Keeliane Leite et Clinsor Ouahouo sont des titulaires réguliers. À l’image du milieu binchois, ils espèrent secrètement jouer un coup face à leurs anciennes couleurs. Du moins, si les deux se retrouvent sur le terrain. "Je me suis déchiré en fin de partie contre Ganshoren il y a quinze jours, peste Clinsor. Je me suis entraîné à part du groupe jeudi sans ressentir de douleur. Ce vendredi, j’allais me tester avec le groupe. On verra si c’est suffisant pour être rappelé par le coach. Mais cela m’étonnerait que je sois titularisé… Le dernier choix lui reviendra."
Clinsor, on se dirige vers des 2e retrouvailles loupée dès lors…
À l’aller, je venais juste de m’affilier à Tubize. C’était trop tôt pour jouer. Ici, je suis freiné par la blessure. C’est râlant. Car c’est toujours un plaisir de retrouver la Real. Même si je n’y connais plus grand monde. Il y a juste Vinny (Mayélé) avec qui je reste encore en contact.
Mais vous n’oubliez pas que c’est à Acren que vous avez lancé votre carrière. Surtout en passant d’attaquant à défenseur.
Et j’ai définitivement tourné le bouton en jouant une année complète à ce poste à Ganshoren. Ce changement de poste n’a été que bénéfique pour ma carrière. C’est derrière que j’ai pu me forger une place de titulaire avant de rejoindre un club ambitieux comme Tubize. Cela m’a aussi changé en tant que personne. Je me découvre autrement. En tant que défenseur, on se doit d’être un leader. Je dois aussi être irréprochable. Car c’est un poste où la moindre erreur se paie cash. J’apprends à devenir plus rigoureux. C’est un travail de tous les jours. C’est vraiment que du positif pour moi. Et à 25 ans, j’apprends encore chaque jour.
N’y a-t-il par un regret de ne pas avoir switché plus tôt ?
Ma philosophie de vie fait que je ne vis pas avec des regrets. Si j’avais commencé plus tôt, peut-être que je serais plus haut. Mais peut-être que je ne jouerais plus. Je ne vis pas avec le poids du passé sur les épaules.
En quittant la Real, vous aviez déclaré: "Je pars de ma zone de confort pour devenir un homme". Quelques années plus tard, estimez-vous que c’est le cas ?
Je pense que mon arrivée à Tubize le prouve. C’est un club où il y a de l’ambition et donc de la pression. On se doit de faire des résultats. Cela pousse à mûrir et à assumer ses responsabilités. Cela nous pousse à apprendre. À la Real et à Ganshoren, il y avait moins cette pression car on se contentait d’une place dans le milieu de classement. Il était donc important que je sorte de ma zone de confort.
Malgré tout, les résultats actuels de Tubize ne répondent pas forcément aux attentes.
Ce n’est effectivement pas ce qu’on projetait. On n’est pas à la place où on voulait être. Du moins pour l’instant (NDLR: le club est septième mais à deux points seulement du tour final). Mais on a les qualités et les joueurs pour faire mieux. Cela se joue souvent sur des détails. On prend trop souvent de bêtes buts. mais dans ce cas-là, il n’y a pas 10 000 façons de changer la donne. Il faut continuer à travailler tant et plus afin d’inverser la tendance. Il reste huit matchs à jouer. Si on parvient à réaliser six oui sept bons résultats, on sera logiquement dans le bon wagon.