Une défaite qui change tout pour le BBB
Battues par des Carolos qui ont beaucoup progressé depuis le premier tour, les Lionnes ne peuvent raisonnablement plus rien espérer cette saison. Brunehaut - Charleroi : 54 - 62
Publié le 19-03-2023 à 09h37 - Mis à jour le 19-03-2023 à 09h38
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Scores: 16-21, 25-29, 39-44, 54-62. Brunehaut: Ndoye 8, Bellanger 10, Wibabara 0, Blanc 6, Nowacki M 7, Arfaux 0, Bevernage 20, Dupont 0, Diakite 3. Charleroi: Hermans 0, Baeskens-Charlier 14, Dupira 0, Vandewattyne 15, Bottiraux 3, Muylaert, Cambioli 10, Mense 11, Hering 9.
Rien ne se passe comme espéré du côté de Brunehaut où les contre-temps s’accumulent décidément beaucoup depuis quelques semaines. Samedi, c’est un fameux concours de circonstances qui a privé l’équipe de sa coach, Lorine Gobert, bloquée à l’aéroport d’Helsinki où son vol vers la Belgique, programmé en matinée, fut annulé suite à une tempête de neige. En l’absence de sa coach, les dirigeants de Brunehaut ont un moment été pris de panique avant d’apprendre que le règlement prévoit qu’une absence justifiée par des circonstances exceptionnelles peut-être être évoquée. Dans une telle situation, c’est la capitaine qui peut prendre officier sur le banc. C’est donc Cindy Nowacki, touché à la cheville, qui s’y est collée, assistée par le fidèle Prosper Naci.
Malgré le contexte, les locales entrent parfaitement dans ce match de la mort et prennent la direction des opérations pendant huit minutes avant de multiplier les pertes de balle et de laisser les visiteuses prendre la tête. Charleroi semble jouer avec moins de pression et peut compter sur un banc plus étoffé que celui des Lionnes. Pourtant, le début du troisième quart voit les locales réagir sous l’impulsion d’un Vibe Bevernage déchaînée. La Flandrienne claque vingt points et s’affirme en meneuse d’un groupe qui refuse de baisser les bras. Charleroi sera pourtant plus réaliste avec un pourcentage de réussite aux tirs largement supérieur à celui des locales. Le Spirou gère mieux les derniers instants et remporte un duel qui change complètement la hiérarchie dans le bas du championnat. En apprenant au même moment la victoire de Laarne contre Waregem, tout Brunehaut comprenait qu’il faudrait maintenant un miracle pour accéder aux play-offs. "Au vu des circonstances, je ne peux qu’être fier de ce que les filles ont montré ce soir", commentait Prosper Naci, très peu loquace après le match.
Le manager Jérémy Dekoninck abondait dans le même sens en saluant la mentalité affichée par le groupe et en rappelant qu’il reste encore trois rencontres à jouer, soit autant d’occasions de prouver que Brunehaut mérite sa place en D1.
La capitaine Delphine Blanc était par contre, comme la plupart de ses équipières, très déçue au coup de sifflet final: "On ne peut plus se cacher derrière des excuses. En s’engageant en D1, on savait ce qui nous attendait. Malgré les blessures ou le manque de présence à l’entraînement, on voit surtout une équipe qui ne se bat pas assez sur le terrain. C’est clairement ça qu’il faut corriger si on veut progresser."
Un discours réaliste mais plein de bonnes intentions qui nous ferait presque regretter que la saison touche déjà presque à sa fin.