Belœil a une drôle de façon de faire la fête
Somme d’individualités, ambitieux mais pas prétentieux, ambiance belœilloise, peluche niçoise, foot-padel, SC Bruyelle: entre rumeurs et réalité, ça se discute !
Publié le 18-03-2023 à 06h00
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Parfois perdus au milieu d’infos qui nous semblent plus importantes, certains faits de la vie sportive passent trop inaperçus. Marrants ou pas, légers ou pas, sérieux ou pas, ils ont attiré l’attention. Voici une semaine de sport revisitée, de samedi dernier à ce vendredi.
1. Samedi Avec six médailles, les athlètes belges ont réussi un tir groupé inédit à Istanbul aux championnats d’Europe en salle. Bilan de rêve à relativiser toutefois, il ne s’agissait que d’un Euro, en indoor qui plus est ; notre côté "mauvaise langue" ! Mais les perfs sont là – on ne bat pas un record du monde par hasard ! –, tout comme les podiums. Une moisson de médailles qui aurait pu être encore plus importante si les Belgian Cheetahs n’avaient pas été éjectées de la sélection en raison d’un système de qualification que l’on n’a toujours pas compris. Le relais féminin du 4x400 est passé à la trappe, ne rentrant pas dans les critères d’addition de chronos qui pose question. Alors qu’on nous a toujours dit que, dans l’esprit du jeu, une équipe, c’est plus qu’une simple somme d’individualités, pour l’Euro d’athlé à Istanbul, c’est un autre principe qui a été mis en avant: c’est en additionnant le meilleur chrono individuel des membres du relais, et non en reprenant le meilleur temps réalisé par le collectif, qu’ont été sélectionnées les nations finalistes de l’événement continental. De sorte que, bien plus fortes en relais grâce à leur esprit de groupe, les Belges de la capitaine tournaisienne Camille Laus ont été pénalisées, étant rétrogradées de candidates potentielles au podium à absentes certaines, devancées par l’Irlande, l’Italie ou encore la République tchèque. À Istanbul, Camille et ses copines ont été… les têtes de Turc.
2. Dimanche Un titre de champion de P1 dès début mars, ça n’arrive pas tous les ans: l’Union est bon pied… Belœil ! Incroyable championnat que celui réalisé par les pensionnaires de Quevaucamps ! À l’été, le coach Chemcedine El Araïchi et ses dirigeants avaient clairement fait savoir qu’ils voulaient jouer champion, comme on dit. Et en bouclant l’affaire le plus vite possible ! On avait souvent entendu dire qu’ils se prenaient pour des prétentieux de le penser, de le dire et de le crier si fort. Sauf qu’entre prétention et ambition, la distinction est souvent bien difficile… Belœil n’a jamais été prétentieux, il a juste été ambitieux. Et à juste titre vu son effectif de luxe qui ne pouvait finir que champion ! Tout le mérite de l’Union est là: se prétendre le plus fort et avoir l’ambition de l’être réellement. Chapeau !
3. Lundi Ne dit-on pas qu’un titre, ça se fête ! À Belœil, on a une drôle de manière de faire la fête. Grand artisan du succès des Unionistes, Christophe Debaisieux quitte le comité. Incompatibilité d’humeur ! Le manager prend ses cliques et ses claques, son enthousiasme et sa sympathie, sa bonhomie et sa gentillesse, ses connaissances du foot régional et son savoir-faire, son portefeuille de sponsors et ses bons filons pour faire comprendre que l’on a beau arriver tout doucettement au printemps, se faire prendre pour un pigeon, cela ne peut durer qu’un temps !
4. Mardi Ne dit-on pas qu’un titre, ça se fête ! À Belœil, on a décidément une drôle de manière de faire la fête. Grand artisan du succès des Unionistes, Chemcedine El Araïchi quitte aussi le club. Incompatibilité d’humeur ! L’entraîneur prend ses cliques et ses claques, sa gestion du vestiaire et ses connaissances du foot, son approche professionnelle et son carnet d’adresses. Un coach, c’est redevable de pas mal de choses envers son président mais certainement pas de choix tactiques, car le technicien, c’est bien lui ! On a bien connu Chem à l’Excel Mouscron, comme joueur: un fort caractère ! On l’a recôtoyé à Belœil, comme coach: aussi un fort caractère ! La preuve avec sa démission 48 heures après avoir fini champion: mais quelle ambiance à Belœil !
5. Mercredi On en connaît qui regardent la F1 juste pour voir les crashes du premier virage et d’autres qui regardent le vélo pour voir les chutes au sein du peloton… Ces derniers ont dû être ravis devant la Nokere Koerse: gamelles improbables – car souvent en solo – en pagaille ! Tim Merlier les a toutes évitées pour s’offrir, dans un fauteuil, un doublé. Et de cinq, au niveau des trophées cette saison pour le compagnon de Cameron Vandenbroucke qui se sent pousser des ailes depuis la naissance du petit Jules, Frank de son second prénom ! Le berceau du petit Ploegsteertois est déjà bien rempli, et notamment par le lion jaune offert par ASO au maillot jaune sur Paris-Nice. Oh le chanceux, un rêve de gosse, cette peluche !
6. Jeudi On vous a raconté cette semaine que le padel était bel et bien le sport en vogue, le nombre d’équipes inscrites en interclubs étant phénoménal. Et alors qu’il a pris le pas sur le tennis, son proche cousin, certains viennent à s’inquiéter pour un parenté bien plus éloigné, le football. À l’US Neufvilles, où on frappe dans le ballon depuis 70 ans, on tapera bientôt dans la petite balle jaune, le club se dotant de deux courts de padel. Combinaison foot-padel inédite qui, si elle prend le même chemin que la combinaison tennis-padel, ne donnera pas le premier sport cité vainqueur. Qu’on se le dise, la fin du football est proche !
7. Vendredi Bruyelle va renaître et cela nous fait quelque chose car on a porté le rouge et le bleu du SC pour l’une de nos plus belles saisons, C’était en scolaires avec, comme chef d’orchestre de l’équipe, Maxime Hecq, pied gauche magique ; quel joueur ! Qu’il devienne un fameux président, dans la lignée de son papa Roger !