Avec Binche, Simon Franquin fait son retour à la Real: "Je vais essayer de ne pas me tromper de vestiaire"
Privé de l’aller pour cause de suspension, Simon Franquin retrouvera la Real ce dimanche.
Publié le 17-03-2023 à 17h26 - Mis à jour le 17-03-2023 à 17h27
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Ce dimanche 19 mars, Simon Franquin l’avait marqué d’une croix rouge dans son calendrier. Car il coïncidera avec son retour chez les Camomilles. Mais sous les couleurs binchoises cette fois ! "Je pestais d’avoir pris la jaune de trop à l’aller, sourit le milieu de terrain. J’étais en tribune pour assister à la rencontre. Mais ce n’est pas pareil qu’être sur le terrain pour faire face à ses anciens équipiers ".
Simon, qu’évoque pour vous ce retour à Acren-Lessines ?
Cette fois, j’ai bien compté mes cartons jaunes pour être présent (rire). J’attends ce match depuis le début de la saison ! Cela va faire bizarre de revenir au stade des Camomilles sous d’autres couleurs. J’ai vraiment passé de bons moments ici durant trois saisons. Je me plaisais vraiment au club où j’ai pu finir mes études en même temps. Je connais encore quelques joueurs. Je vais essayer de ne pas me tromper de vestiaire en arrivant (rire) car je connais bien les lieux.
Vous avez encore quelques connaissances dans le noyau. Avez-vous discuté avec eux ?
J’ai juste croisé Florimond Smars à la gare, par hasard. Mais pour le reste, non. On prendra un peu le temps avant le match de discuter avec les anciens.
Suivez-vous encore un peu les résultats de la Real ?
Oui, comme pour tous les clubs où je suis passé et où j’ai pris du bon temps. Je regarde les résultats, le classement et des résumés de matchs quand j’ai l’occasion. Cela me permet d’analyser un peu le style de jeu.
Vous avez donc vu la lourde défaite à Namur (6-1). Craignez-vous la bête blessée ?
Je connais le caractère présent dans le club. On ne veut jamais rester sur deux faux-pas. Jouer sur le synthétique de la Real, ce n’est jamais évident. À l’époque, on avait l’art d’ennuyer les gros, comme La Louvière par exemple. Jouer à Namur, cela n’a rien d’évident. Puis, les Acrenois sont plutôt bons sur leur terrain. Je sais que les coachs auront eu les bons mots pour réveiller les troupes.
À quel genre de rencontre vous attendez-vous ?
La Real possède des joueurs très techniques. Cela joue au sol et rapidement. Ce sont de vrais bons joueurs de foot. Je m’attends donc à une belle bataille car on veut gagner également. On se bat tous les jours pour cela.
Dans ce genre d’opposition, le style de Simon Franquin semble convenir à merveille…
Mon rôle, c’est juste d’aider mon équipe au maximum pour qu’elle soit la meilleure. Mon style n’a pas changé. Je multiplie les courses pour casser au maximum les angles de passe. Je joue le plus simplement possible tout en essayant de partir au plus vite vers l’avant quand on récupère le cuir.
Parlons un peu de vous désormais, comment se passe votre saison ?
Je me sens très bien à Binche. J’ai de bons coéquipiers et une bonne ambiance. C’est assez familial, comme j’ai connu à la Real. Pour mon jeu, on peut faire mieux. Comme toujours. Mais je qualifie ma saison de bonne. Je joue beaucoup et j’ai la confiance des coachs.
Retrouver la D2 (après un passage à Braine en D3), cela doit être plaisant également.
Je ne crache certainement pas sur la D3. Mais ce sont des styles de jeu totalement différent. Ici, cela joue un peu plus au football. Je suis content d’être revenu à ce niveau d’autant que la division est très intéressante. Tout le monde peut y battre tout le monde. Cela se joue souvent sur des détails. On l’a encore vu contre Seraing la semaine passée. On prend le 2-2 en toute fin de rencontre alors qu’on était bien. Mais cela prouve que même une équipe du bas peut être dangereuse. C’est jeune, cela joue bien au foot. Et c’est le cas de beaucoup d’équipes.
Parmi elles, Binche est une des belles surprises en tant que montant.
Notre objectif premier, cela reste le maintien. On veut l’assurer au plus vite mathématiquement. Mais si on peut jouer un peu plus haut dans le classement, on ne va pas cracher dessus. On n’a, en tout cas, aucune pression. On prend les matchs les uns après les autres. Il en reste neuf à jouer et on est à quelques points d’une qualification pour le tour final. On veut juste gagner le plus souvent possible. Et on verra bien où cela nous mène.