Le SC Bruyelle va revivre: une jolie Renaissance 22 ans après la fusion
Formidable nouvelle que celle qui est tombée en ce milieu de semaine: la Wapi comptera un club de plus la saison prochaine avec le retour du foot bruyellois !
Publié le 16-03-2023 à 13h40 - Mis à jour le 16-03-2023 à 13h46
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Le 1er juillet 2001, le SC Bruyelle disparaissait, englouti dans la fusion avec le Stade d’Antoing qui donnait vie au Pays Blanc. Près de 22 ans plus tard, le foot bruyellois va renaître de ses cendres dans un concept assez novateur. "On crée un nouveau matricule, on sera une entité bien distincte, on aura notre propre comité, notre logo et des couleurs bien distinctes (NDLR: le rouge et le bleu historiques de Bruyelle) mais on marchera clairement main dans la main avec le Pays Blanc. On sera en quelque sorte son petit frère, un club satellite comme on dit dans le milieu professionnel. Néanmoins, chez nous, on sera plus proche du football loisir même si on fera tout avec sérieux", explique Maxime Hecq qui endossera le rôle de président.
L’idée première est de compléter l’offre footballistique au sein de l’entité antoinienne . "On se rend compte que notre équipe première A se stabilise en P1 et que la B, après avoir quitté la P3, se sauvera en P2 et veut demeurer dans cette division à l’avenir. De ce fait, on voit que les gamins qui arrivent à l’âge de jouer chez les seniors, qui n’ont pas encore le niveau de P2 ou qui veulent plus s’amuser entre copains sont un peu coincés. Avant, il y avait Maubray en P4 mais depuis la disparition de la JUS, il y a un déficit d’offre au niveau du foot plus loisir sur Antoing. Le souhait est de combler ce vide. Au Pays Blanc, on y a réfléchi et, à un moment, on s’est dit que la solution était devant notre nez et qu’elle s’appelait Bruyelle."
En association avec le Pays Blanc
Un site utilisé par certaines équipes du Pays Blanc ! "Le terrain, refait la saison dernière, est occupé quatre jours par semaine pour des entraînements de jeunes. Et le jeudi soir, quand elles ont un match sur gazon le week-end (NDLR: à Antoing, c’est un synthétique) , nos équipes premières s’y entraînent aussi."
Concrètement, la renaissance du foot à Bruyelle se matérialisera par la création de deux équipes dans un premier temps: "On lance une P4 et une équipe réserve, tout en créant une association de jeunes avec le Pays Blanc. Cela veut dire par exemple qu’un gamin de 18 ans va pouvoir jouer en P4 à Bruyelle et en U19 au Pays Blanc. Procédé encore peu connu dans la région. De ce que l’on sait, en Hainaut, ça ne se fait qu’à Erpion !"
Quant à l’investissement de Maxime Hecq dans le projet: "Il n’a pas fallu me pousser. On m’a demandé si ça me plairait d’être président, ça a pris dix secondes pour que j’accepte ! Et ma sœur Amélie, qui s’investira à mes côtés, n’a pas mis plus de temps à relever le challenge. Ce site à Bruyelle est merveilleux qui doit vivre à tout prix. C’est aussi toute notre jeunesse. Mieux, toute notre vie ! On y a vécu tant de belles choses. On y était tout le temps, notamment avec notre grand-père Jean et notre papa Roger."
"C’est notre deuxième maison"
La tradition familiale perdure chez les Hecq, Maxime prenant le relais du regretté Roger qui a porté à bout de bras les Rouge et Bleu bruyellois jusqu’à la fusion de 2001. "Mes premières pensées vont bien sûr à lui et à mon parrain, Michel Plaquet, qui se sont tellement investis à Bruyelle et qui doivent trinquer là-haut en apprenant la nouvelle. Je pense aussi à Jean-Luc Ramu qui nous a toujours soutenus depuis la fusion, précise le nouveau président qui sera donc épaulé par sa sœur Amélie et d’un autre fidèle serviteur du Pays Blanc, Grégory Duvivier. Avec ce projet, je suis à 100% dans l’affectif. Lorsque ma sœur s’est mariée, on a fait une halte dans le rond central du terrain. À l’enterrement de papa, ça s’est fini à la buvette de Bruyelle. Petit, je suivais mon père au foot ; petite, ma sœur me suivait au foot. C’est un peu notre deuxième maison !"
Une maison où l’on se sentait bien, la preuve en est avec toutes les marques de soutien reçues ces dernières heures ! "Je me doutais que ça ferait plaisir à des anciens mais c’est fou, la déferlante de messages de sympathie d’ex-joueurs et de gens du village mais aussi de personnes qui, un jour, ont eu l’occasion de fréquenter le site de Bruyelle."
Ils reviendront peut-être un jour à la Renaissance Sporting Club Bruyelle, nouveau nom du club qui évoluera en P4 dès la saison prochaine. Il ne reste que quelques formalités administratives à finaliser. Et si des personnes sont intéressées à l’idée de rejoindre le projet, qu’elles n’hésitent pas à se manifester auprès de Maxime Hecq !