Première en équipe nationale pour le Tournaisien Auguste Boyon
Contre la Grèce, le Tournaisien est monté en deuxième mi-temps.
Publié le 10-03-2023 à 11h34 - Mis à jour le 10-03-2023 à 11h35
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Un Hennuyer en équipe nationale, ce n’est pas si courant. Mercredi, Auguste Boyon a rappelé que Tournai pouvait aussi être représenté en équipe nationale. Il a connu sa première feuille de match officielle et aussi ses premières minutes en tant que Red Wolf. Déjà repris il y a un peu plus d’un an pour un tournoi amical en Italie, il a franchi l’étape suivante.
"J’étais souvent rappelé dans le groupe, rappelle Auguste, qui était dans l’effectif élargi pour le Mondial. J’étais déjà content d’être rentré, car ça n’a pas été le cas de tout le monde. En plus, à l’aile, ce n’est pas mon poste. J’ai fait ce que j’ai pu pour aider l’équipe, j’ai essayé de mettre de l’impact en défense en apportant ma pierre à l’édifice."
Dans le groupe pour aller en Grèce et y disputer le 4e match des qualifications pour l’Euro dimanche, il espère avoir davantage voix au chapitre. "Je veux jouer, c’est évident. Je suis un compétiteur, mais je ne peux pas aller revendiquer plus. C’est un groupe de copains et le bien du collectif prime sur les éventuels ego."
Avec son numéro 19, il a pu être présenté à toute la salle à Hasselt et il a surtout pu entendre résonner l’hymne en étant sur le terrain. "C’est clair que je rêvais d’un tel moment. Au réveil musculaire, quand j’ai vu mon nom, c’était le bonheur et puis avec la Brabançonne ".
Formé aussi en France, il y a d’ailleurs porté le maillot des jeunes. "Mais je suis fier d’être Belge. Là-bas, on me vannait toujours, car j’étais le Belge de l’équipe. J’ai aussi une pensée pour l’Estu, mon club formateur". Le fils du journaliste de France 2, Alexandre Boyon, espère désormais continuer à faire son trou et, dimanche, il entend revenir avec la victoire. "Même si le chemin vers l’Euro se complexifie. La victoire est obligatoire, car on est dos au mur."