On a pu découvrir l’univers de pilote de Baptiste Moulin au plus proche : cela décoiffe!
Sur le circuit de Misano, nous avons pu découvrir au plus près le métier de pilote.
Publié le 08-03-2023 à 18h25 - Mis à jour le 08-03-2023 à 18h26
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À cette période de l’année, Rimini ressemble un peu à une cité fantôme. Les touristes estivaux n’ayant pas encore rejoint la station balnéaire, les hôtels, fermés pour la plupart, prennent la poussière. L’ambiance un peu mortuaire tranche totalement avec l’excitation qui régnait sur le circuit de Misano où Baptiste Moulin avait invité ses principaux sponsors le temps d’un week-end. Une période pour leur permettre de découvrir de l’intérieur son univers de pilote de course. "En dix ans de carrière, c’est la première fois que je peux permettre à mes suiveurs de prendre place à mes côtés dans la Lamborghini Huracan. Cela me fait extrêmement plaisir. Car, en plus de me permettre de financer ma saison, ils me permettent surtout de vivre pleinement mon rêve et de presque faire de ma passion un métier. C’était la moindre des choses pour les remercier."
Après la visite du siège centre de l’équipe Vincenzo Sospiri Racing, qui emploie Baptiste, deux jours étaient prévus sur circuit afin de humer l’ambiance d’un garage en mode "course" et de goûter aux sensations de monter dans une voiture de course affichant pas moins de 620 chevaux. Pour nous, c’était une première totale. La première mission était déjà de rentrer dans le baquet. Avec notre mètre 88 et notre bon quintal, ce ne fut pas chose évidente. Mais on ne regrettera absolument pas de s’être "faxé" dans notre siège. Après un tour de chauffe pour les pneus, le Montrœulois a pu mettre la gomme. Les sensations sont justes indescriptibles. Dès le premier coup d’accélérateur, on sent toute la puissance du bolide au taureau. De virage en virage, on fut surpris par chaque freinage. Cela secouait un peu (beaucoup) mais cela valait vraiment la peine d’être vécu. Michaël Happé, créateur des montres Gavox et fidèle sponsor du Wallon picard confirmait: "Monter auprès de Baptiste, c’est un véritable remue estomac. Il roule extrêmement bien comme le prouve son titre de champion d’Italie. Il nous en a fait voir de toutes les couleurs. Mais le plus impressionnant de tout, cela reste les freinages et le fait de passer les virages dans des angles impossibles."
Les plus téméraires (ou ceux qui osaient prendre le risque de payer la franchise de 25 000 euros en cas d’accident) ont aussi pu prendre le volant pour quelques tours. "C’est un cadeau incroyable de pouvoir piloter un bolide d’une telle puissance. On rentre avec quelques hésitations. Mais Baptiste est un très bon pédagogue. Il a su nous mettre à l’aise afin de profiter pleinement de l’expérience et de la vitesse", concluait Michaël qui n’oubliera pas l’expérience de sitôt. Comme tous ceux qui ont participé à cette aventure.
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