P2A - avant Montkainoise-Union: "Gagner, oui mais surtout ne pas être battus!"
Kain-Union, ce n’est pas encore le match de la mort mais ça y ressemble, d’autant plus si Wiers et Biévène engrangent…
Publié le 02-03-2023 à 15h35 - Mis à jour le 02-03-2023 à 15h36
:focal(545x371:555x361)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/W6MRAC6TSBBTBDUNFXCHYFWLLQ.jpg)
Situés à trois et six unités de Wiers, le barragiste, mais à cinq et huit de Biévène, premier sauvé, les deux derniers de la série qui s’affrontent ne peuvent plus vraiment musarder en chemin. Géry Maquet qui jouera les pompiers de service (pour la deuxième fois) jusqu’à la fin de la saison et Fabrice Leleu en sont pleinement conscients !
Messieurs, on peut dire que le maintien démarre ce week-end. Est-ce déjà un match décisif ?
Fabrice: En effet, le compte à rebours est enclenché aussi bien pour Tournai que pour nous. Petit avantage, on joue à la maison. Nos adversaires ont un nouveau groupe et la mayonnaise n’a pas encore pris, elle peut attendre une semaine de plus. On doit poursuivre dans la spirale positive en espérant simplement que la chance nous sourie. À nous de la provoquer. Si on veut se sauver, ça passe par le succès.
Géry: Avec l’arrivée de José Da Silva, on espérait engranger 8 ou 9 unités, ça n’a pas été le cas. Je pense à des matches contre Néchin, Obigies, isières ou dimanche face à Anvaing où il y avait moyen. Gagner à Kain – même si nos amis sont remontés comme des coucous ! – serait l’idéal mais il faut surtout ne pas être battu ce qui serait mentalement catastrophique. On a pris 3 points sur 27 depuis la reprise ; on ne fait pas mieux que l’an dernier où on avait remporté un match au deuxième tour. La différence est qu’on avait plus de points.
Quelles sont les raisons d’espérer pour votre équipe ?
Fabrice: Ce sera l’équipe qui en voudra le plus. On est difficile à manier, on a embêté de belles équipes. La plus courageuse et conquérante aura le plus de chances de l’emporter. On ne baissera pas les bras jusqu’à la fin de la saison.
Géry: On n’aurait pas transféré, on n’aurait pas pris la décision de se séparer de José si on n’avait plus d’espoir ! Ce sont les joueurs qui ont demandé un électrochoc. L’effectif n’a pas renoncé même si certains ont déjà donné leur parole ailleurs comme Pacco à Molenbaix (NDLR: et Carvalho au Pays Blanc).
Quels sont au contraire les motifs d’inquiétude ?
Fabrice: Depuis quelques semaines, j’ai des pions importants (Devlaminck et Carette) qui ne s’entraînent pas suite à des blessures et qui s’économisent pour les matches. J’espère que ça ira. Les U19 font le taf mais je ne peux pas trop leur en demander, ils apprennent bien mais ce n’est pas à eux de faire la différence.
Géry: Que les joueurs ne donnent pas tout ce qu’ils doivent donner mais ce n’est pas l’impression qu’ils donnent à l’entraînement. J’ai quelques joueurs qui ont pris des coups directs, j’espère que tout sera rentré dans l’ordre.
Qu’est-ce qui pourrait bien faire la différence dans ce duel ?
Fabrice: L’implication. C’est un derby, les joueurs s’identifient à leurs couleurs, le cœur va parler… L’Union a fait des transferts qui ont – peut-être – moins cet ancrage local.
Géry: Le collectif dans lequel on retrouve pas mal d’individualités qui peuvent faire basculer une rencontre. Devant, il faut mettre nos occasions et garder le zéro derrière à tout prix. Si tout le monde joue à son niveau, c’est possible !
Il ne reste que 21 points à prendre… Combien vous en faudra-t-il pour être sauvés ?
Fabrice: Entre 12 et 14. Ça semble a priori impossible car on en a seulement 13, mais par rapport au premier tour, l’évolution est énorme. Kain n’est plus l’oiseau pour le chat désigné par beaucoup…
Géry: Le plus possible mais tout dépendra des résultats de nos adversaires. Gagner cinq matches, dont ceux face aux concurrents directs. Cela paraît difficile sur le papier mais on y croit toujours…