P1: Beloeil n'a pas tiré à blanc contre le Pays...Blanc
Le Pays Blanc a très bien résisté pendant une période mais encaissant le premier but juste avant la pause, un but qui a orienté le reste.
Publié le 26-02-2023 à 18h24 - Mis à jour le 26-02-2023 à 18h25
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Arbitre: M. Dionisio. Cartes jaunes: Huyzentruyt. Buts: 44e Henry (1-0), 59e et 64e Renquin (2-0 et 3-0), 67e Lericque (4-0), 88e et 91e Renquin (5-0, pen. et 6-0). Beloeil: Willocq, Leclercq, S. Wantiez (83e Mouquet), Garcia Rendon (81e Romano), Lericque (81e Flammia), Beugnies, G. Wantiez, Renquin, Petta, Henry, Verstraeten (67e El Araïchi). Pays Blanc: Cuzzucoli, Huyzentruyt, Vivier, Ciot, Lesage, Ramser, Hinnens, F. Carbonnelle, Baudry, Simo (77e Devillers), Vancauwemberge.
Un coup-franc de Lesage passant juste au-dessus de la transversale illustre les intentions antoiniennes. Les visiteurs ne sont pas impressionnés par l’adversaire qu’ils contiennent très bien durant une demi-heure sans occasion de but.
Lericque ouvre alors le bal des opportunités, bientôt imité par Henry, Verstraeten et Beugnies mais Cuzzucoli se montre infranchissable. On se dit alors que le Pays Blanc va regagner les vestiaires avec ce score vierge.
Mais un dernier centre de G. Wantiez trouve la tête d’Henry qui place ses couleurs au commandement au meilleur des moments. Carbonnelle et Huyzentruyt tentent bien de rétablir le partage avant les citrons mais leurs essais ne font pas mouche.
La reprise est bien différente. Belœil s’installe résolument dans le camp visiteur. Baudry doit dégager sur sa ligne un essai de Renquin avant que Lericque ne trouve l’extérieur du poteau de Cuzzucoli.
Après un nouvel essai de Beugnies frôlant le montant, Renquin s’enfonce dans la défense pour planter le numéro deux. Le goleador local profite ensuite d’un assist de G. Wantiez pour réussir un doublé.
Les Antoiniens voient déferler les offensives: et si Renquin est contré par Cuzzucoli, Beugnies place idéalement Lericque sur orbite pour l’aggravation du score. Et le calvaire visiteur est encore loin de s’achever…
El Araïchi donne encore du travail au portier antoinien avant qu’Huyzentruyt ne commette l’irréparable sur l’intenable Renquin. Ce dernier ne se fait pas prier pour se faire justice avec l’appui du poteau droit de Cuzzucoli.
Le dernier mot ne pouvait revenir qu’au buteur beloeilois. Un coup-franc excentré aux vingt mètres botté en pleine lucarne permet à Renquin de marquer son quatrième but de l’après-midi.
Il aura donc fallu une période au leader de la série pour prendre le Pays Blanc en défaut. Mais une fois la machine mise en route, elle n’a pas pu être stoppée par les visiteurs qui s’inclinent sans doute trop lourdement.
Mais que faire devant une équipe aussi impressionnante pour la première provinciale qui devrait logiquement fêter le titre prochainement malgré le succès sur le fil de Molenbaix ?
Marquer à une minute de la pause a libéré les Belœilois. Sacha Henry ne le cache pas. "J’étais heureux de marquer car cela faisait plusieurs semaines de disette personnelles. Ce but nous a permis d’attaquer la seconde période plus sereinement en comptant sur un Renquin qui a déroulé. Nous savons que chaque équipe veut nous battre. Mais en les respectant toutes, nous ne connaissons pas de mauvaises surprises. Le Pays Blanc nous a causé des soucis en première période en nous empêchant d’être dangereux. Cette nouvelle victoire nous rapproche encore un peu plus du titre. Mais tout en le fêtant, nous voulons aussi rester invaincus jusque-là fin des hostilités."
Dans le clan antoinien, Milo Hinnens éprouvait un seul regret. "Nous voulions atteindre la pause avec le zéro derrière. Ce ne fut pas le cas et le moral en a pris un coup. Nous n’avons pas su défendre sur le même rythme qu’en première période, manquant également de justesse. Prendre six buts en derby n’est pas permis. Cela prouve que nous avons manqué de caractère après l’ouverture du score. On se doit de réagir autrement après un but encaissé. La lutte pour le maintien continue. De semaine en semaine, nous sommes obligés de regarder derrière nous pour observer le résultat de nos concurrents directs. Certes, nous avons déjà trente unités au classement mais ce n’est pas encore suffisant pour se sentir tirés d’affaire."