Frasnes vit une saison au-delà des attentes
Les hommes de Gaby Ouanane sont potentiellement sur le podium avec leur match de retard.
Publié le 23-02-2023 à 18h15 - Mis à jour le 23-02-2023 à 18h16
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En corrigeant Leuze dans le derby (1-8), Frasnes a confirmé sa montée en puissance durant ce second tour. Même s’il a presque fallu une mi-temps pour que les troupes de Gaby Ouanane fassent la différence. "Le match a été déséquilibré parce que nous avons opté pour la bonne tactique, explique le coach frasnois. Je savais de source sûre que Leuze éprouvait des difficultés à s’entraîner. Cela veut donc dire qu’ils savent moins mettre des systèmes en place pour ressortir. On a donc décidé de les presser haut d’entrée. D’autant que j’avais un groupe élargi de 10 joueurs, pour remercier et féliciter tout le monde de la présence aux entraînements. Ils n’étaient que sept joueurs en face donc ça allait être compliqué physiquement. Au départ, les Leuzois ont su sortir du pressing grâce à des une-deux. Et on ne concrétisait pas assez. Mais les deux buts en une minute avant la pause leur ont fait mal. À la pause, on n’était pas pleinement satisfait avec Jonathan (Delvaux). On a demandé à l’équipe de donner encore plus. Cela a été fait. On a respecté l’adversaire jusqu’au bout en jouant à fond. On n’a pas commencé à vouloir faire le petit gri-gri de trop".
Un duo qui fonctionne à merveille
Grâce à ce 9e succès, les Olympic Boys se sont rapprochés du podium. S’ils remportent leur match retard, ils sont mêmes assurés de monter dessus. "On ne s’attendait certainement pas à vivre un tel championnat, reconnaît Gaby Ouanane. On reprenait avec beaucoup de joueurs issus du football. J’ai parfois même trois gardiens de formation dans le jeu. Mais les joueurs sont à l’écoute et appliqués. En futsal, cela peut suffire. On a eu quelques difficultés au départ. Mais depuis le début du 2e tour, on est vraiment bien. On sent que le groupe est soudé. C’est dû notamment à tous les moments que l’on vit ensemble. Après chaque rencontre, on va manger ensemble et on passe du temps avec tout le noyau. Tout le monde s’entend bien. Et cela se ressent sur le terrain. Chacun est prêt à aller au charbon pour l’autre".
Pour expliquer la bonne passe, le mentor met aussi la qualité de son duo avec Jonathan Delvaux. "La mayonnaise a pris dans le groupe grâce à notre travail. Quand on m’a proposé de revenir à Frasnes, j’ai tout de suite dit qu’il me fallait quelqu’un. J’ai pensé à Jonathan qui est ancien joueur. Il est devenu un ami, un frère même ! On se complète très bien. Lui s’occupe des entraînements. Cela me permet de me concentrer sur l’aspect tactique et sur les sélections de match. On partage la même philosophie et on se fait pleinement confiance. Si quelqu’un doit prendre ma succession dans le futur, il ne faut pas chercher loin".
Ce soir, les Franois espèrent poursuivre leur belle série. Histoire de monter sur le box ? "Franchement, je m’en fiche. Ce n’est pas une priorité. D’autant que les deux premiers sont intouchables. On va juste essayer d’aider au mieux Brunehaut en prenant quelque chose contre Eagles Brussels. Cela nous permettra peut-être de fêter le titre avec nos voisins lors du dernier match. Mais concentrons-nous avant sur la venue de Thulin. C’est une équipe qui mérite bien mieux que sa place actuelle. Je connais très bien le coach, Walter Bartolotti. Il travaille avec beaucoup de jeunes et pratique du beau futsal. Son noyau prend plus de points durant ce second tour. Cela prouve que son travail paie. Je ne m’attends pas à un match facile. Même si, à la maison, on ne craint personne".
Dans la même série, Brunehaut et Leuze semblent avoir des matchs prenables. Le leader se déplace, à 20 h, chez la lanterne rouge, Anderlecht United. Les Bonnetiers voudront se remettre de la leçon subie en derby face à Fun Anderlecht (20 h 15, à la maison).