La belle histoire de famille: les Barbieux joignent leurs talents au BCJS Estaimpuis
Le BCJS Estaimpuis a retrouvé un certain entrain. L’arrivée des Barbieux n’est sûrement pas innocente dans ce renouveau.
Publié le 25-01-2023 à 17h38 - Mis à jour le 25-01-2023 à 17h42
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Entre le père, André Barbieux, qui se relance un nouveau défi après plus de 50 ans de métier et le fils, Guillaume, qui pensait avoir définitivement raccroché son tableau à cause du Covid, aucun ne pensait qu’ils allaient de nouveau collaborer. Le défi estaimpuisien a réussi à leur remettre le pied à l’étrier. Et cela fonctionne assez bien avec 7 victoires en huit matchs.
Messieurs, vous êtes arrivés à Estaimpuis à quelques semaines d’intervalle. Comment cela a-t-il eu lieu ?
Guillaume: Suite au départ de Jeroen Dabaveye à la tête de l’équipe masculine, le président cherchait un nouveau coach et après pas mal de refus, il a pensé à moi. On a trouvé un accord dès le lendemain. Cette proposition est venue à un moment où j’hésitais à ne plus du tout revenir dans le basket après avoir refusé d’autres propositions.
André: Mon arrivée n’est pas liée à celle de mon fils. Je suis revenu dix ans après être parti d’ici. Mon travail avait plu à Ludovic Guyot à l’époque. Il a pensé à moi pour revenir dans le rôle de directeur technique. J’aime cette région et j’ai ressenti à Estaimpuis des personnes passionnées qui gardent aussi le recul nécessaire.
Vos chemins dans le basket s’étaient-ils déjà croisés précédemment ?
Guillaume: Oui, à Quaregnon, au BC Mons, à Flénu et à Frameries deux fois.
André: Je l’ai donc eu cinq fois comme joueur lorsque je coachais et nous avons connu la montée à chaque fois. Ensuite, il a entraîné des jeunes de son côté mais nos chemins se recroisaient jusqu’à se retrouver ensemble à Estaimpuis.
Quels sont les fondamentaux que vous partagez en matière de basket ?
Guillaume: Que je le veuille ou non, j’ai grandi sous son influence. Quand j’ai eu l’occasion d’être directeur technique, j’ai repris ses méthodes qui ont fait leurs preuves. Aujourd’hui en tant que coach, c’est pareil. J’ai toujours appliqué de mon côté ce qu’il a fait dans ses clubs.
André: Nous avons tous les deux un attrait pour que la discipline de travail soit appliquée, même si je constate cependant que les temps évoluent et qu’il faut s’y adapter.
De quelles qualités dans la personnalité de l’autre vous inspirez-vous dans vos responsabilités ?
Guillaume: Sa façon de mener ses troupes, mais aussi son expérience avec un palmarès impressionnant. Il a connu toutes les montées possibles. Ce que mon père a fait dans le basket ne se refera pas de sitôt dans la région. C’est quasiment inégalable !
André: Guillaume a une vision incroyable. Il a une vraie intelligence basket. C’est unique. Il doit faire attention que tout ce qu’il observe soit compréhensible pour ses joueurs. Selon moi, il pourrait coacher quelques échelons plus haut.