Et si Tournai oubliait ses mauvaises habitudes ?
Ils la tiennent, leur bonne résolution pour 2023, nos Sang et Or ! Mettre au placard leurs TOC jusqu’à la fin de cette saison…
Publié le 23-01-2023 à 16h00
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Onze semaines d’invincibilité pour les Tournaisiens avec la dernière défaite qui remonte au 16 octobre, des œuvres du Pays Vert que les Sang et Or retrouveront dans un mois pour une chouette revanche. Sacré bilan qui aurait dû les autoriser à tutoyer les sommets mais ce n’est pas le cas parce que non seulement la tranche vient de leur passer sous le nez mais les premiers continuent à gagner et donc à s’échapper.
Pour l’instant, la balance est encore positive: six victoires et cinq nuls soit un total de 23 sur 33. On le répète, c’est très positif et paradoxalement, le tour final est tout sauf assuré. En cause, les troubles obsessionnels qui perturbent la progression des hommes de Jérémy Descarpentries: oublier de tuer un match, trop reculer au lieu d’attaquer et commettre la petite erreur défensive qui fait mal, le plus souvent en fin de match.
Coqu, Destrain et Van Wynsberghe (surtout les deux premiers nommés parce que sur l’action d’Eliott, il aurait fallu un contrôle parfait et un peu de chance) ont eu chacun une occasion unique d’inscrire un but et ce n’est pas la première fois qu’on dresse pareil constat. Même remarque avec la phase qui a amené l’égalisation: Mukota est trop seul pour ajuster sa frappe ! "On ouvre le score, on réalise vraiment une belle première mi-temps au cours de laquelle on joue notre football. Après le repos, on montre un tout autre visage et on encaisse en fin de rencontre. Je n’ai pas d’explication. Un peu de rigueur, de concentration. Des errements qui se paient cash et auxquels il faudra vite trouver une solution. Et devant, c’est pareil: on va devoir apprendre à tuer un match. Si on avait concrétisé nos possibilités, on se serait mis à l’abri pour gérer plus sereinement la suite", disait Maxime Calon dont le retour a fait du bien.
Le buteur du soir aussi faisait la gueule alors qu’il avait inscrit son premier but à la maison: "Comment être satisfait après une belle première période et une deuxième qu’on va qualifier de moyenne ? Depuis la reprise, c’est constant. On marque avant de reculer. Pour nous les attaquants, ça change beaucoup puisque le fait de se positionner plus bas nous fait toucher moins de ballons. Il reste alors les courses incessantes à faire mais qui ne servent pas à grand-chose. Je comprends mon remplacement car c’était le moment idéal pour Noah (Amury), plus frais, d’essayer de jouer sur sa belle vitesse. Pourquoi diable ne continue-t-on pas à combiner comme on le faisait avant la pause ?"
Le dernier à s’exprimer était Bilal Zanzan qui avait repris le poste de Bellia suspendu. Lui aussi avait du mal à trouver les raisons des deux visages de l’équipe: "Durant 45 minutes, on est bien en place, on développe de belles séquences de jeu, profitant des décalages. Tout ce qu’on avait bossé en semaine ! On fait le plus dur en ouvrant le score mais notre grand tort aura été une fois de plus de ne pas avoir réussi à tuer le match. Schaerbeek en a profité pour reprendre confiance et se créer des possibilités. C’est dommage d’encaisser à une minute de la fin."
Cinq nuls et une victoire, huit points sur dix-huit: ce n’est même pas la moyenne. Faut-il s’en inquiéter pour la suite ? "Il faut envisager une rencontre après l’autre, il en reste onze, à nous de les jouer à fond en prenant un maximum de points !", termine Bilal. "On ne va rien lâcher en tous les cas, on est des compétiteurs avant tout", conclut Maxime Calon.