D2 ACFF: Face à Rebecq, Acren fait la différence grâce à deux bijoux
Le coup-franc de Garcia Dominguez et la superbe frappe de Soumah méritaient à elles seules le déplacement.
Publié le 15-01-2023 à 19h56 - Mis à jour le 15-01-2023 à 19h57
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Buts: 48e Garcia Dominguez (1-0), 72e Soumah (2-0), 75e Mayélé (2-1, csc). Acren: Alexandre, Mayélé, Yondjouen, Smars, Lutundisa, Garcia Dominguez, Sangaré, Houzé (83e Toussaint), Soumah (86e Delaunoit), Conde, Kone. Rebecq: Vervondel, Cordaro, Devel, Piret, Camargo, Depotbecker, Kouame (88e Shango), De Greef (69e Bailly), Lufimbu (58e Henri), Bova, Traore. Cartes jaunes: Houzé, Kouame, Sangare, Garcia Dominguez, Lutundisa, Henri. Cartes rouges: 48e Piret, 78e Conde. Arbitre: M. Mathieu.
S’il y a une seule science exacte en football, c’est qu’un match peut basculer à n’importe quel moment. On en a eu une nouvelle preuve dimanche entre un Acren regallairdi par sa victoire contre Jette et un Rebecq qui vient de changer de coach (NDLR: Dimitri Leurquin a remplacé Luigi Nasca en semaine). La première mi-temps était assez fermée entre "deux blocs qui se maîtrisaient bien, détaille Fabrice Milone. Rebecq avait un peu plus la possession. Ils ont eu deux belles opportunités. L’une aurait dû finir au fond. Mais cela nous a laissés dans le match et nous a permis d’ajuster certaines choses, notamment dans le milieu en faisant reculer Houzé et en demandant à Conde de travailler plus dans l’intervalle". Dimitri Leurquin partageait le même avis. "Face à une équipe joueuse, on avait prévu un plan. Il a été bien appliqué en première mi-temps. Notre première mission était de perméabiliser notre défense car on encaisse trop. On le faisait très bien. Offensivement, on a eu quatre grosses occasions. Si on était rentré aux vestiaires avec un but d’avance, cela pouvait tout changer".
Mais c’est finalement dans l’autre camp que la rencontre basculait. Après une première belle action collective, Kone était bien trouvé dans la profondeur par Houzé. Piret tentait de rattraper son retard mais accrochait l’attaquant. Rouge inévitable car il était dernier homme. Et la sanction était même triple parce que Garcia Dominguez plaçait parfaitement le coup-franc dans le petit filet.
"C’est un coup du sort qui nous fait mal, poursuit l’entraîneur rebecquois. Malgré tout, on reste bien en place. On concède assez peu". Toutefois, Kone se procurait trois belles opportunités de mettre les siens à l’abri en seulement trois minutes alors qu’on jouait l’heure. Mais il ne cadrait pas ses frappes, malgré un joli un contre-un.
Soumah nettoie la lucarne
Les Camomilles étaient dans la maîtrise et se rassuraient grâce à un but d’extraterrestre venu des pieds de Soumah. Aux 25 mètres, l’ailier envoyait une magnifique frappe enroulée qui se logeait dans la lucarne de Vervondel. "On marque sur deux belles actions individuelles, reprend Fabrice Milone. Il y a le coup-franc de Quentin (Garcia-Dominguez) puis cette superbe frappe de Diafa Soumah. C’est mérité pour ce gamin qui monte en puissance après un souci de clavicule en première partie de saison".
À dix contre dix
Rebecq est alors dans les cordes. Mais il aura le bon goût de tout de suite repartir de l’avant. Cela sera rapidement récompensé. "Acren était à l’abri. Mais on a su relever la tête après la fameuse claque prise. On est resté appliqué car on savait qu’offensivement, il pouvait toujours se passer quelque chose, poursuit le mentor de la RUS. Finalement, on a aussi eu le droit à un petit coup du sort avec cet auto but sur corner. Avec un peu plus de justesse, on aurait même pu revenir avec quelque chose".
D’autant que la Real était également réduite à dix quelques minutes plus tard (78e). Suite à un contact avec Henri, Conde avait une altercation avec son adversaire. Il le repoussait et l’arbitre estimait (un peu sévèrement) qu’un coup direct avait été assené.
Les visiteurs poussaient et se procuraient quelques phases arrêtées. Mais la défense locale tenait bon et protégeait admirablement Alexandre qui ne devait capter que quelques ballons finalement assez simples. La dernière frayeur venait des pieds de Camargo. Mais son coup-franc passait au-dessus de la lucarne. "Dans la mentalité, je n’ai rien à reprocher à mes gars. On a retrouvé l’envie et une meilleure assise défensive Mais les joueurs ne sont pas récompensés de leurs efforts", conclut Dimitri Leurquin.
La réaction était forcément plus positive pour Fabrice Milone. "2023 débute bien. On ressort la tête de l’eau après cette série de sept défaites. On est dans le bon".