Le Pays Vert est rentré bredouille du voyage à Onhaye

Match filmé par Arthur Poncelet, du haut de la tribune, communication par oreillettes: le staff technique walhérois avait déployé tous les moyens techniques à sa disposition afin de permettre à Lionel Brouwaeys, coincé en Espagne, de participer au coaching à distance. "C’était spécial, mais agréable, confiait Fredo Rejas, passé de T3 à T1 officiel, samedi. Cela a été très fluide entre nous. Il faut dire qu’on a l’habitude de bosser ensemble. Lio nous a fait parvenir deux ou trois consignes, plus les changements. Pour le reste, il nous a laissés gérer, Jérémy et moi. Ce qu’on a dit à la mi-temps ? Qu’il y avait un sérieux problème au milieu de terrain."

Ce souci ne s’est pas posé tout de suite. Car le début de match était à l’avantage des visités. Sur un coup franc légèrement décalé par Mathis, Lambert décochait une frappe fusant au ras du poteau pour ouvrir le compteur, après six minutes à peine. Conservant de la vitesse dans son jeu, Onhaye se créait deux autres occasions par Bouterbiat, qui se heurtait les deux fois au portier athois. Puis, la tendance commençait à s’inverser, avec des visiteurs de plus en plus précis dans leurs combinaisons. Les deux coups francs n’étaient néanmoins d’aucun danger pour De Vriendt. Mais pas le coup de tête rentrant, via le poteau, de Djite, sur centre de Nzuzi. "Ils remontaient trop facilement le ballon, analysait le gardien et T2 onhaytois. À la pause, le mot d’ordre était donc de les empêcher de trop venir vers l’avant, comme c’était le cas."

Ses équipiers faisaient même mieux, puisqu’ils reprenaient avec le même tempo et pressing qu’en début de rencontre. Après des possibilités forcées par Lorenzon et Gilain, le capi s’ouvrait un angle de tir dans le rectangle pour rendre l’avance à ses couleurs. Le Pays Vert ne désarmait pas, comme en témoignait la jolie intervention de De Vriendt devant Romont, alors que Djite n’exploitait pas sa seconde balle d’égalisation. Onhaye, de son côté, ne réussissait pas à se mettre à l’abri, malgré des tentatives de Guerri, Lorenzon et Kembi. Un gaspillage sans conséquence alors que les Athois repartaient, eux, bredouille !