André Courtois, un sportif qui a marqué sa génération
André Courtois a reçu le mérite de la reconnaissance sportive de la Ville d’Ath. À 80 ans, l’ancien président du Goliath est toujours joueur.
- Publié le 03-11-2022 à 06h00
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Le comité du Goliath Pays Vert Ath a tenu à mettre à l’honneur l’un des joueurs du club lors du mérite sportif organisé par la Ville. Le nominé en question n’est autre que le plus fidèle joueur du club, André Courtois, ancien président d’Irchonwelz, le Goliath, avant la fusion avec le Pays Vert. "Notre président actuel, Vincent Bigonzi, l’a bien connu à l’époque du Goliath, et souhaitait le remercier, et nous aussi, pour tout ce qu’il a fait pour le club ", raconte Renaud Colet, secrétaire du GPV Ath. Ainsi nominé, André Courtois a été choisi par le public athois pour recevoir le mérite de la reconnaissance sportive, et est ainsi reconnu comme étant un sportif qui a marqué sa génération. "Ce geste m’a fait très plaisir. Bien que je ne cherche pas les éloges, ça permet de faire parler du club", reconnaît André avec le sourire.
Le pongiste a fait ses débuts au tennis de table à l’aube de ses trente ans, dans un café où deux tables étaient installées. Il a ensuite rejoint le Casino d’Ath, devenu par la suite le Goliath. "Le comité de l’époque souhaitait arrêter, et personne ne voulait reprendre les rênes du club. Moi, j’avais envie de continuer à jouer, donc j’ai repris la présidence fin des années 70", explique André en toute simplicité. L’Athois a ainsi dirigé son club une quinzaine d’années, en amenant les équipes jusque dans les divisions nationales. "Au moment de la fusion, j’ai laissé ma place à Éric Quintin qui avait plus d’ambitions. À l’époque, j’avais trop de boulot pour continuer. Je suis redevenu simple joueur : ça ne me dérangeait pas, c’était une nouvelle ère qui commençait."
Un joueur motivé
Bien qu’André ne fût plus à la tête de son club, il n’était pas moins motivé à jouer. "André est toujours présent ! Il ne rate que très rarement un match, on peut toujours compter sur lui ", assure Renaud Colet, qui réalise également les sélections chaque semaine.
En plus d’une présence assidue, l’ancien président du Goliath est également d’un enthousiasme et d’une motivation à toute épreuve. "J’ai un tempérament ultra-positif, je ne lâche jamais rien. Même mené à la belle, 9-4, comme ce fut le cas ce week-end, je peux remonter et gagner le match !", s’amuse le vétéran.
Cette positivité permet généralement à André de réaliser de bons résultats pour son équipe, mais également d’amener ses coéquipiers à en faire autant. "Ce qu’il préfère, c’est jouer avec des jeunes joueurs pour les aider et tirer l’équipe pour une possible montée", ajoute le sélectionneur. "C’est vrai. J’essaie de les motiver et je leur apprends à toujours croire à la victoire jusqu’au bout ! ", confie André.
Le pongiste fêtera fin novembre ses 80 printemps, mais également une belle carrière de cinquante ans dans le tennis de table qui n’est pas près de s’arrêter.