Brunehaut se rend à Braine: retour aux sources pour Jeremy Dekoninck
Le team manager de Brunehaut retrouvera, ce mercredi soir, le club avec lequel il a vécu de belles années et l’élite continentale.
Publié le 19-10-2022 à 06h00
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Pour sa deuxième rencontre de championnat, c’est un très gros morceau qui attend Brunehaut ce mercredi soir (20 h 30), notre équipe régionale se rendant à Braine, un des très grands noms de notre championnat national.
Pour Jeremy Dekoninck, qui fut team manager des Castors pendant plusieurs saisons, ce déplacement aura bien évidemment une saveur particulière: "C’est la toute première fois que je prendrai place sur le banc adverse. Si la sensation va sans doute être bizarre, je serai surtout très heureux de retrouver plein de gens que je connais. Sportivement, affronter Braine est un peu comme entamer l’ascension d’une montagne car la différence de niveau est normalement très importante même si, sur un match, tout reste possible. Si Braine n’est sans doute plus aussi puissant qu’il y a quelques saisons, ça reste l’élite du basket belge avec dix joueuses professionnelles et un statut de favori pour le titre que l’ensemble de l’équipe tient à défendre."
Que des félicitations !
Jeremy est conscient que Brunehaut doit prendre ce match comme une préparation en vue d’échéances plus importantes et il ne s’inquiétera pas en cas de défaite: "Personne n’aime perdre et surtout pas les joueuses qui ont été habituées à la victoire ces dernières saisons. On a peut-être vu un peu de déception après notre match contre Waregem mais c’est le début d’une très belle aventure. On sait qu’il y aura d’autres défaites et on va travailler les détails pour aller chercher très vite une première victoire."
Si, sportivement, tout se passe bien, Jeremy se félicite aussi des commentaires reçus après le match de samedi: "C’était assez stressant mais tout s’est bien passé. Malgré la panne des 24 secondes à quelques minutes du coup d’envoi, tout a été bien géré. Les félicitations des arbitres et de l’équipe adverse étaient gratifiantes et même si quelques détails sont à améliorer comme l’organisation de la buvette, on n’a jamais été pris au dépourvu. Il a pourtant fallu s’adapter aux exigences de la D1, à savoir assurer la diffusion d’une vidéo de la rencontre ou produire toutes les statistiques du match mais on s’est bien adaptés."
S’il a beaucoup travaillé lors des derniers mois pour que l’équipe ait fière allure pour la reprise du championnat, Jeremy Dekoninck pense déjà tout doucement à l’avenir: "Si mon boulot actuellement consiste à préparer les déplacements et à m’assurer que tout se passe bien avec le groupe, l’envie de progresser est bien présente et on commence à se renseigner sur les profils de joueuses dont on aura besoin la saison prochaine, histoire de continuer notre progression."
Pour l’heure, l’homme va savourer un retour aux sources qui lui fera vraiment plaisir: "J’ai grandi à Braine comme joueur, comme entraîneur, puis comme manager. J’y ai appris d’autres facettes du basket et je ne peux pas évoquer ces vingt années de ma vie sans avoir de sentiments positifs."