Mouscron battu à Anvers: «Ce sont les arbitres qui ont décidé de notre élimination»
Éliminé aux penaltys à Anvers, Mouscron ne jouera pas les demi-finales de la Coupe samedi. Une sortie de piste synonyme de fin de saison qui ne sera pas sans suite. « On a 48 h pour monter un dossier et on le fera car tout ce cirque lié à l’arbitrage dans le polo doit s’arrêter, signale le joueur Julien Donche. Le but n’est pas de pourrir la suite de la Coupe, ni mettre des bâtons dans les roues d’Anvers, dont je salue la bonne gestion des pénos, ni jouer au Caliméro, mais pointer du doigt ce qui ne fonctionne pas dans notre sport et ce qui le décrédibilise. »
Publié le 17-05-2022 à 06h00
Les reproches concernent essentiellement le duo arbitral Francy Petiaux-Sven Dietens désigné pour le quart de finale. "Ce qui s’est passé est honteux! Ce n’est pas normal qu’Anvers se soit qualifié grâce aux décisions arbitrales. On était plus fort que l’AZC, notamment grâce à une énorme défense, mais on se fait sortir, car les refs en ont décidé ainsi. Ce qui s’est passé relève de la supercherie! Il n’y a quasiment pas une phase qui ne peut pas être contestée. Et les chiffres sont là. Que deux zones plus en notre faveur! Cela veut dire qu’Anvers a été ultrapropre en défense? Mais non! Hiliane Zaoui n’a rien obtenu comme faute. Pire, c’est notre pivot qui a été sanctionné à trois reprises, tout comme moi! Et il y a le tournant du match: à 1-4, Bus met un coup de pied visible, ce qui doit valoir à l’Anversois une brutalité, une exclusion définitive, un péno en notre faveur et 4 minutes de supériorité numérique qu’on n’a pas eues! Mais à ce moment-là, si on les a, le match est plié… Où est la bonne application du règlement?"
Où est aussi la réactivité du superviseur présent au match? "Il nous a dit: “Ils ont mal sifflé, j’en discuterai avec eux mais c’est comme ça! Vous retenterez votre chance l’année prochaine.” Non mais il faut arrêter les conneries (sic). On est révolté d’entendre ce genre de chose. À un moment, chaque acteur du polo doit se regarder dans une glace. La fédé et ses arbitres doivent penser à faire leur autocritique tout de suite. C’est dans ce but qu’on ne restera pas sans réagir et agir."