Le C-Sar a balayé le dossier incomplet de l’Excel Mouscron
Une fois le délai refusé, le REM n’avait aucune chance de recevoir sa licence. Maintenant on fait quoi ? Le CA du 18 mai répondra à cette question.
Publié le 16-05-2022 à 16h52 - Mis à jour le 16-05-2022 à 16h53
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Sur son site Internet, le C-Sar a publié les détails sur sa décision de refuser la licence pour le football pro à l’Excel Mouscron. Un document qui permet de mieux comprendre pourquoi une telle décision a été prise. Et à la lecture des conclusions, on peut constater que c’était la seule possible tant le dossier rendu par le REMétait quasiment vide. La liste des documents manquants était à rallonge: pas de preuve des paiements des salaires des joueurs, pas de preuve des paiements à l’ONSS, aux clubs à qui des indemnités de transferts sont encore dues, pas d’attestation concernant le règlement des dettes envers l’Union Belge ou l’ACFF…
Le REMavait tout misé (ou presque) sur l’obtention d’un délai jusqu’au 30 mai pour remplir les obligations liées à la licence. Mais ce dernier lui a été refusé: " Une dérogation (sur ce point) pourrait rompre le principe d’égalité entre les clubs qui doit être respecté ", justifie le C-Sar. Mouscron avait aussi remis en question la légitimité de la commission des Licences. Estimant qu’elle prenait des décisions sur base d’un règlement d’ordre intérieur. Un argument balayé d’un revers de la main. Notamment parce que dans une autre procédure, le matricule 216 n’avait pas contesté la légalité de la commission. Le C-sar se basait notamment sur un document signé par les têtes pensantes des Hurlus: Patrick Declerck, Benjamin Seillier et Pierre Huys.
Un CA le 18 mai
Bref, le refus de licence était la seule finalité possible. Et désormais, il faut se concentrer sur une éventuelle suite pour espérer que le football puisse encore vivre à Mouscron.
Plusieurs projets sont encore envisagés. Comme l’a évoqué Patrick Declerck sur le plateau de Notélé, le club peut demander une "procédure de réorganisation judiciaire". Cela lui permettrait de survivre grâce à un étalement des dettes sur plusieurs années (5). C’est la piste qui serait privilégiée par la Ville. Il faut dire qu’avec l’IEG, elle a des intérêts directs avec le stade et l’occupation du Futurosport.
Autre possibilité, déclarer la faillite du REM, ce qui paraît le plus probable, et repartir grâce à un matricule racheté à un club présent dans un rayon de 30 kilomètres.
Enfin, il existe aussi la possibilité de repartir d’une feuille blanche en créant une nouvelle entité. C’est le vouloir d’un groupe qui veut centrer son projet sur les filles, afin d’en faire un pôle d’excellence, et les jeunes.
Un conseil d’administration est prévu mercredi. On verra alors qu’elle est l’option privilégiée…