JEUX DE PAUME| Nouveau président de la FJPWB, Sébastien Potiez tire un 1er bilan: "On doit parfois enfoncer des portes"
Le président de la FJPWB revient sur ses premiers mois de travail au sein de la Fédération.
Publié le 04-11-2021 à 06h00
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Toujours actif sur les terrains de balle pelote (à Tourpes) et de One Wall et dans l'organisation de l'Open de Belgique, Sébastien Potiez est également président de la FJPWB depuis juin dernier. On a profité du rendez-vous husseignien pour dresser un premier bilan. "Les premières semaines ont été rythmées car il a fallu se lancer de suite dans l'organisation de la Grand-Place de Bruxelles. Il fallait demander les autorisations, remplir le dossier par rapport au Covid… On a également organisé les tours finaux alors qu'ils n'étaient pas prévus à la base. Mais on le voulait pour récompenser les différents champions. Ici, on est pris pas les désaffiliations et les transferts mais aussi la construction des budgets avec les demandes à l'Adeps. On a su finaliser l'entrée de l'Indiaka au sein de la Fédération. On est encore en phase d'apprentissage. Mais le premier bilan est plutôt positif".
Trouver une solution pour la balle
Sans remettre en question le travail effectué par l'ancienne équipe, les nouveaux élus tentent d'apporter une touche de modernité à plusieurs étages. "On fait pas mal de choses à différents niveaux. Les résultats ne se voient pas encore forcément mais on avance. On tente, par exemple, de faire passer la feuille de match électronique. On a une équipe un peu plus jeune donc on tente d'apporter des choses.
Mais notre plus gros chantier, c'est la réforme des championnats pour 2023. On veut passer par zone géographique et des séries de 10 car il y a pour l'instant trop de différences entre les régions. C'est une tâche assez difficile. Je ne vais pas le cacher, on a dû défoncer des portes pour y arriver".
Présent dans le groupe "Renouveau FJPWB", le Thieulinois d'origine avait, avec ses collègues, un programme ambitieux à appliquer. Cela se met doucement en place. "On a créé les différents groupes afin que chacun travaille sa spécificité. Je pense à la communication avec le site Internet ou encore à l'arbitrage. On pense notamment à inviter des personnes extérieures pour nous amener des idées".
Mais la plus grosse mission du nouveau comité reste de fidéliser les jeunes. Eux qui représentent l'avenir des jeux de paume. Et plus particulièrement de la balle pelote. "On a relancé les cours pour les personnes qui veulent devenir formateurs. On va aussi créer une carte interactive où l'on retrouvera l'adresse des clubs, des formateurs et des écoles. Cela permettra de travailler en triangle. Un club, par exemple, pourra constater qu'il y a un établissement scolaire et un formateur dans sa région pour organiser quelque chose. On s'est inspiré du modèle hollandais qui fonctionne bien.
On planche aussi sur un changement au niveau de la balle. Car cela reste un gros problème au niveau des jeunes. Pour l'instant, elle est trop douloureuse à l'utilisation pour les jeunes qui débutent. Cela en dégoûte plus d'un. Des solutions existent pourtant".
Le boulot ne manque donc pas. Heureusement, la motivation des nouveaux élus non plus!