À dix pendant 86 minutes, Renaix a fait bonne figure

Il n’y avait pas la grande foule pour assister à cette rencontre. Les absents ont eu tort car il y a eu quelques buts qui valaient le déplacement. Hélas, les Renaisiens se sont inclinés.

Dès la 2e, Momoh était à la bonne place sur une reprise d’un corner local et, à la 4e, l’arbitre excluait De Kerf sur un contact qu’il jugeait trop rugueux. Le portier visiteur s’interposait sur une reprise à bout portant peu après avant de récidiver sur un tir puissant de Panneel. Dikkelvenne continuait de dominer et ouvrait la marque à la 23e par Cardon qui reprend un centre de la droite, ne laissant aucune chance à Momoh (1-0). Le jeu s’équilibrait par la suite mais le portier du KSC n’était pas inquiété. Et c’est au contraire Mazouz qui fera 2-0 à la demi-heure de jeu. Steelant devait se coucher sur un envoi de Sylla à la 38e avant que Falzone ne transforme un penalty pour une faute de main d’un défenseur (2-1). Le repos était sifflé sur un retourné de Botoko frôlant le cadre local.

Le début de seconde période voyait les visiteurs continuer sur leur lancée. À la 48e, Seurynck suppléait son gardien sur un corner renaisien qui prenait la bonne direction. Le portier s’inclinait malgré tout à la 55e sur un envoi de Falzone (2-2). Mais à l’heure de jeu, sur une passe en profondeur, Cardon faisait 3-2. Si les visiteurs rataient une occasion d’égaliser, Panneel faisait 4-2 sur le contre. Et en fin de partie, Momoh déviait en corner un ballon vicieux de ce même Panneel.

On en restait là avec la confirmation que se déplacer à Dikkelvenne n’est jamais simple pour Renaix. Cela s’est encore vérifié! Pourtant, après avoir été mené de deux buts, de la faute à Cardon et Mazouz, des anciens de la maison, le SK est revenu au score, même à dix, avant de courber l’échine lors de la dernière demi-heure. À l’issue de la partie, la frustration prédominait car l’arbitre a sifflé plus que de raison en faveur des locaux. La rouge a d’ailleurs été déterminante.

L'entraîneur Érick Rios était quand même satisfait de son équipe: «Vite réduit à dix puis mené de deux buts, on s'est créé des occasions pour égaliser. Mon équipe s'est bien battue et a participé au spectacle. Une nouvelle fois, le coach adverse nous a félicités mais cela nous fait une belle jambe. Il faut continuer, la poisse nous abandonnera un jour.» Et le plus vite sera le mieux car le SK ne peut stagner en fin de classement. Pourquoi pas dimanche face à Harelbeke?