JEUX PARALYMPIQUES| Michèle George, une porte-drapeau qui répond présente et montre le meilleur exemple

Et pourtant, elle est devenue une référence, un exemple, une athlète qui, au-delà des récompenses sportives qu'elle est allée décrocher sur les pistes d'équitation, a logiquement reçu des titres honorifiques. En 2014, ses titres aux Jeux mondiaux équestres à Caen lui valent d'être élue Sportive belge paralympique de l'année. Deux ans plus tôt, au lendemain de ses deux médailles d'or aux Jeux de Londres, elle était faite commandeur du Mérite wallon. 2012, l'année où votre journal lui avait également décerné son titre de Mérite sportif du Hainaut occidental. Un titre plus régional, plus anonyme et sans doute plus anecdotique mais pas moins important aux yeux de Michèle George. «Oui, je m'en souviens bien. Et non, il n'est pas moins important. Cela reste un prix comme un autre. Une récompense qui fait vraiment plaisir car c'est une reconnaissance du travail effectué. En outre, c'est un prix qu'on m'a attribué au milieu de sportifs valides.»

Il y a neuf ans, votre Courrier l'avait élevée au rang de porte-drapeau de notre sport régional. Depuis la cérémonie d'ouverture de ce Jeux de Tokyo ce dernier mardi, elle est officiellement devenue la porte-drapeau de tout le sport belge. En compagnie de Bruno Vanhove, elle a emmené la délégation noir, jaune et rouge sur la piste du Stade olympique: «Un honneur, une immense fierté!» Protocolairement, elle avait montré la voie à suivre. Sportivement, elle a continué à le faire jeudi avec cette médaille qui en appelle au moins une autre.