En route vers le trentième anniversaire
Dimanche, la Saint-Aybert marquera le dernier départ sportif des Picardes 2017. Une vingt-neuvième saison placée sous le signe de la sérénité.
Publié le 21-09-2017 à 06h00
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Depuis l’arrivée d’Alain Dedoncker à sa présidence-coordination, le Challenge des Picardes s’est nimbé d’une auréole de calme et de quiétude. Les guerres picrocholines, souvent dérisoires et ridicules, se sont effacées.
Et, au terme de l’édition 2017, c’est un bilan l’on ne peut plus paisible que l’on a le plaisir de tirer. Les clous furent rares dans les chaussures des organisateurs et quand il y en eut ils ressemblaient souvent à des têtes d’épingle.
Plus de cinq cents de moyenne
Tirées par Christophe Daumerie, secrétaire de l’Entente faisant fonction mais aussi webmaster du Challenge et chargé de la récupération des données, les statistiques sont très positives à l’aube de l’ultime randonnée. 15 400 participants ont été recensés jusqu’à présent, pour une moyenne de 531 cyclo par date. L’on n’atteint pas le record de 16 750 atteint en 2014 avec une moyenne de 598 mais on dépasse la campagne dernière où l’on en était à 476 sur les 28 organisations.
«J'oserai dire que cette année, ce fut de la routine, se réjouit Alain Dedoncker. Il faudra juste se précipiter un peu pour établir le nombre de lauréats et acheter les cadeaux pour chacun. Entre Bléharies et la remise de prix, nous n'aurons, en effet, pas plus d'un mois.»
Avant les derniers coups de pédale, 575 lauréats étaient comptabilisés dont 13 Super, 46 d’or, 188 en argent et 341 en bronze.
«Le nombre final devrait être sensiblement identiques à celui de la saison passée.» Et les curseurs n'ont guère bougé au niveau des préférences des amateurs avec une prédilection pour le soixante kilomètres suivi par le nonante et le septante.
Où sont les jeunes?
Les dames n'ont pas miraculeusement chevauché avec plus d'assiduité la «petite reine» tandis que la moyenne d'âge n'évolue pas. «On a beau me répéter qu'il faut attirer les jeunes; que celui qui a l'idée géniale pour le permettre me la soumette. Je l'appliquerai immédiatement.»
L’on trouve cependant (et hélas) la tranche la plus élevée chez les 51-60 ans (28%) avant les 61-70 (27%). Soit plus de la moitié au-delà de la cinquantaine!
«Pour les jeunes, le vélo est peut-être un sport trop exigeant avec des horaires qui conviennent mal à leur rythme de vie. Il n’est pas non plus très démocratique par rapport au foot ou au basket… Le VTT va, peut-être, faire aider à abaisser la moyenne…»
Retour de Wiers
Rayon club, un petit regain de vitalité semble avoir été observé par monts et par vaux. «Je crois qu'ils ont tous compris l'importance que j'accordais au sponsoring et au respect de nos partenaires. Dans l'ensemble, les ravitaillements ont été de bonne qualité et de nouveaux parcours ont été institués.»
Et alors que se profile le trentième anniversaire, une bonne nouvelle vient en contrebalancer une moins réjouissante. Si, après un petit sevrage, les Mordus du vélo de Wiers réintègre le Challenge, l'on regrette, par contre, la disparition du Star Club de Pipaix qui ne gardera que sa section VTT.
2018 sera la troisième et dernière saison d'Alain Dedoncker à la tête de l'organisation: «Parce que cela génère malgré tout de la pression. Et que paradoxalement, m'en occuper beaucoup m'offre moins de temps pour monter sur mon vélo…»