Josée et Jean-Marc, fiables bénévoles

«Nous avons toujours fait du vélo et l’inscription dans un club n’était pas une fatalité. D’ailleurs, nous n’avons rien retenu d’un premier passage au sein d’une autre formation. Nous avons alors fait la connaissance de Luc qui était le directeur de l’école de notre fille. Il lui manquait quelques membres pour atteindre le quota nécessaire à une entrée dans le Challenge des Picardes. Notre affiliation y a contribué.»

Fidèle parmi les fidèles, le couple constitue un des piliers de la formation beloeilloise. «Des cyclos sont arrivés, d'autres sont partis. Mais nous sommes toujours restés dans un club où la liberté de rouler comme on l'entend reste de mise. Ainsi, nous pouvons très bien rouler avec des membres du club lors d'un stage dans les Pyrénées ou dans les Alpes ou participer à des stages en Italie ou en Espagne avec d'autres cyclos. Ou encore prendre part aux randonnées club comme l'escapade vers Boezinge ou aller monter les plus grands cols français comme le Tourmalet, l'Alpe d'Huez... Bien sûr, nous ne manquons pas les rendez-vous habituels du samedi après-midi à la Maison du peuple et les participations au Challenge des Picardes le dimanche.»

Travailleurs de l’ombre

Bien que membres actifs comptant parmi les plus anciens, Jean-Marc et Josée n'ont jamais endossé le costume de mandataires. «Nous n'avons pas de fonctions bien définies mais nous nous investissons pour la réussite de nos organisations ou la représentation de notre matricule. La préparation de la Picarde en fait partie. Il faut penser aux ravitaillements, effectuer le fléchage des circuits, prévoir le personnel pour les inscriptions… Hélas, notre noyau dur de bénévoles s'étiole de plus en plus.»

Preuve de son attachement et de son dévouement au club, Josée a pris une semaine de congé pour que tout soit prêt pour dimanche!

Inséparables dans la vie ou sur un deux-roues, la belle complicité a connu une parenthèse involontaire. «En septembre 2015, j'ai été opéré du cœur. Une bactérie détruisait la valve aortique, se souvient Jean-Marc. L'opération a nécessité trois mois d'hospitalisation et six mois d'arrêt. Mais aujourd'hui réparé, j'ai pu reprendre la route sans appréhension. Mais j'avoue que Josée me pousse à enfourcher ma bicyclette quand la motivation est moindre. Si j'avais su, j'aurais joué au billard ou à la pétanque!»

Les projets ne manquent pourtant pas au sein du couple. En juin, il ira rouler l’Ardéchoise avant de participer à un stage en Espagne en septembre. Et à l’heure d’écrire ces lignes, Jean-Marc et Josée seront peut-être devenus grands-parents pour la première fois.