Le grand retour de Sharko
Plasma (Plateforme des scènes de musiques actuelles) dont fait partie Le Salon à Silly fête ses dix ans. Pour l’occasion, Sharko et Alpes seront sur scène.
Publié le 26-11-2016 à 10h50
:focal(507x368.5:517x358.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HMONHIIMZ5GJZMHQKQTJ4465OQ.jpg)
Après une parenthèse en solo plus que réussie et salvatrice, David Bartholomé ne voulait pas d'un album «prétexte» pour retrouver la scène. Il s'est donc mis la pression pour revenir avec un album fort. Il voulait redonner à Sharko l'identité qui a fait son succès depuis la fin des années 90. Après un hiatus de sept (trop longues) années, le groupe belge Sharko revient donc avec un grand nouvel album: «You Don't Have To Worry». Il est sorti le 8 avril dernier.
Ce sixième opus (écrit et produit par David Bartholomé himself) est solide, habile et déployé tout du long avec une surprenante cohérence. Un album réunissant onze titres qui témoignent d’un retour en grâce (avec désormais le prisé Olivier Cox à la batterie et bien sûr le compère de toujours Teuk Henri à la guitare).
Un album une nouvelle fois intense avec une alternance de moments sombres, «mais jamais nombrilistes», aime souligner David Bartholomé; «et des passages solaires», énième démonstration de la capacité du groupe à proposer une pop aux mélodies imparables comme en témoignent les singles résolument joyeux et vintage «Galileo» et «You Don't Have to Worry» qu'ils mêleront à leur pléiade de tubes. C'est ce single, précisément, qui a été choisi comme titre pour cet intense album. «Il s'est imposé en résonance aux moments de terreur et d'horreur qui nous ont affectés en 2015», précise le groupe. Rehaussé d'un visuel entre tourments et enthousiasme, tout s'imbriquait parfaitement pour illustrer cet univers oscillant des ténèbres à la lumière.
Alpes en première partie
Résolument la tête au Nord et les yeux rivés sur l'Angleterre, le quatuor français passe sans complexe d'une pop solennelle à un rock plus sombre. Alpes imprime une atmosphère profonde et mentale, une ambiance hypnotique portée par une voix charismatique bercée par des chœurs fantomatiques. Un rêve gravitationnel aux résidus psychédéliques. L'esprit est toujours travaillé, l'hypnose se met en place, on plane, on vole et on succombe aux chants effleurés.
Le samedi 3 décembre à 21 h au Salon (rue Ville Basse, 19 à Silly). Entrée: 10€ (en prévente, hors frais de réservation) et 13€ sur place. Infos et réservations: www.sillyconcerts.be