5 bornes électriques, 9 points de recharge sur le territoire de Rumes
La Commune de Rumes va mettre à disposition d’Ideta cinq emplacements pour l’installation d’infrastructures de rechargement pour véhicules et vélos électriques.
Publié le 24-02-2023 à 15h00
:focal(545x314.5:555x304.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/TELWAXOGINFMVNSQQGPI37W7JQ.jpg)
Lors du conseil communal de ce jeudi soir, il a été question de la mobilité de demain, notamment par rapport aux véhicules électriques. Comme les autres de Wallonie picarde, la Commune de Rumes va mettre à disposition d’Ideta des emplacements de parking public pour le déploiement d’infrastructures de rechargement pour voitures et vélos électriques. "Après avoir insisté pour obtenir une borne de chargement supplémentaire, nous pourrons bénéficier de l’installation de cinq infrastructures, annonce Jérôme Ghislain, échevin en charge de l’Écologie. Quatre bornes doubles seront installées sur la place de Rumes, sur la place Roosevelt (Rumes), sur la place de Taintignies et à la résidence de la Baille (Taintignies) tandis que la place de La Glanerie bénéficiera d’une borne simple. L’idée est de les installer à des endroits stratégiques afin de permettre aux gens de recharger leurs véhicules le temps qu’ils aillent faire leurs courses, qu’ils aillent au restaurant, à la bibliothèque, à leur activité sportive. Au total, il y aura donc 9 emplacements au sein de l’entité… ce qui représente une prise pour un peu moins de 600 habitants. On peut dire que l’entité de Rumes est assez bien lotie lorsqu’on compare à d’autres communes de la Wallonie picarde, soit 1 prise pour 1500 habitants à Tournai ou 1 pour plus de 2 700 habitants à Mouscron !"
"Par contre, les bornes envisagées, des “semies-rapides”, ne restent pas le grand luxe parce qu’elles nécessitent une à trois heures de charge, relève Le bourgmestre Michel Casterman qui ne semble pas des plus optimistes quant à cette perspective des véhicules électriques. Lorsqu’on voit le nombre de véhicules par foyer, ce n’est pas en installant des bornes “plic ploc” que l’on pourra répondre à la demande ! J’émets des réserves par rapport à cette stratégie, mais il faut quand même s’inscrire dans cette dynamique…"
Gilles De Langhe s’interroge sur les autres initiatives qui pourraient être prises pour développer l’installation de bornes électriques sur le territoire rumois. "Vu que l’on pose des panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments communaux, et qu’il n’est pas possible de stocker l’électricité produite, nous pourrions éventuellement installer l’une ou l’autre borne, relève le conseiller communal. Il faut se renseigner sur les modalités d’installation et de gestion. Des opérateurs extérieurs pourraient également nous solliciter, et il faut voir les retombées dont pourrait bénéficier la commune…" L’échevin de l’Écologie s’attend en effet à être démarché dans les années à venir. "Mais on n’a jamais rien payé pour les installations de pompe à essence, est-ce le rôle des communes de veiller à l’installation des bornes de rechargement électrique ?", questionne-t-il.