Terrible embardée à Péruwelz: "C’est une catastrophe…, déjà la 2e fois en 3 mois qu’une voiture percute notre logement"

Comme nous le relations ce dimanche matin, une voiture a fait une spectaculaire embardée peu après 4h en "décollant" d’un rond-point, avant d’emboutir brutalement le pignon de cet immeuble divisé en deux logements.

Les dommages sont considérables au point qu’il a fallu évacuer les occupants du bâtiment déstabilisé par le choc (NDLR: un coffret de distribution de gaz a aussi été détruit). Certains pans de mur se sont carrément effondrés sur le trottoir ainsi qu’à l’intérieur du domicile implanté à l’entrée de Péruwelz. "Il y a eu un tel vacarme que j’ai fait un bond dans mon fauteuil", confie Jean-Pierre, qui vivait dans l’appartement voisin.

Dans la voiture immatriculée en France, le conducteur et son passager, âgés d’une trentaine d’années, ont été blessés à des degrés divers. Ils ont, pour rappel, été admis aux urgences du CHWapi à Tournai après leur désincarcération. L’un d’eux se trouverait toujours dans un état grave.

Des aménagements réclamés pour sécuriser les lieux

Devant l’ampleur des dégâts, le locataire le plus impacté avait encore bien du mal à réaliser, quelques heures après le terrible accident.

"C’est une catastrophe ! Mon moral en a pris un coup, raconte Gustave, qui occupe seul l’appartement situé sur la droite du domicile. J’ai été réveillé par un énorme fracas qui a fait trembler toute l’habitation. Si j’avais été assis dans le fauteuil du salon à ce moment-là, j’aurais plus que probablement été blessé par la chute de briques. S’il n’y avait pas eu un poteau électrique pour amortir un peu le choc, je pense que tout serait tombé… À l’extérieur, c’était très impressionnant de voir ce véhicule sur le toit."

Relogé chez un ami, l’homme de 55 ans fulmine car c’est déjà la deuxième fois en trois mois qu’une voiture s’encastre en pleine nuit contre le pignon de son logement.

"Il faut absolument intervenir afin de sécuriser cette portion de la Neuve Chaussée. Des aménagements comme des chicanes ou des casse-vitesse avant le rond-point seraient vraiment bienvenus. Malheureusement, un agent du SPW (NDLR: la voirie concernée dépend de la Région wallonne) avec qui j’ai pu m’entretenir m’a répondu qu’il n’y avait rien à espérer. Les dispositifs en place seraient suffisants. Cette zone est limitée à 50 km/h mais certains conducteurs y roulent à vive allure. "

Gustave et son voisin sinistré, Jean-Pierre, ignorent quand ils pourront regagner l’immeuble. Entre les devoirs d’expertise concernant la stabilité du bâtiment, les procédures auprès des assurances et l’état des lieux des dommages, les deux Péruwelziens devront s’armer de patience durant de très longs mois.