Les voeux à la commune de Péruwelz : pas le choix, il faut se serrer les coudes !
Face aux réalités financières, le personnel communal sait que 2023 ne rimera pas avec nouveaux engagements. Il faudra s’adapter !
Publié le 12-01-2023 à 06h00
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Faut-il y voir malice ? La galette était pourtant excellente. La cérémonie des vœux commune à la Ville et au CPAS s’est tenue devant un public pour le moins clairsemé dans la salle d’Arrêt 59. Il faut dire que l’année 2022, éprouvante à maints égards, a laissé des traces dans les organismes. 2023 sera-t-elle d’un tonneau plus réjouissant ? À voir…
Lors de la présentation du budget 2023, le bourgmestre, Vincent Palermo, avait signifié qu’il ne devrait pas y avoir de nouveaux engagements à la commune en 2023 afin de maîtriser les coûts. Place donc à l’entraide et à la polyvalence.
Mettant l’accent sur les nombreuses émotions comme colère, peur, tristesse, dégoût mais aussi joie et surprise qui ont été légion en 2022 dans la maison de la Ville de Péruwelz après deux années difficiles marquées par le Covid et les effets de la guerre en Ukraine, le bourgmestre veut conserver un certain optimisme.
"Nous devons continuer par conviction et devoir à faire en sorte que les citoyens soient toujours au cœur de notre réflexion et de nos actions. Toutes les décisions et positions qui seront prises le seront sur base d’une vision globale et prospective. J e pense sincèrement qu’elles sont justes et vont dans l’intérêt général. Que la peur se traduise par l’envie d’avancer et que la colère se transforme en force positive."
La directrice générale de la Ville, Aurélie Mouton, a insisté sur la notion de solidarité: "On le sait, les remplacements de collègues malades deviendront plus rares. Il faudra faire plus avec moins de moyens. Il faudra faire autrement, en nous réinventant. Nous surmonterons les obstacles en faisant preuve de cohésion, en nous serrant les coudes. Misons sur la collaboration plutôt que sur la compétition".
Le CPAS s’accroche
Le CPAS est, quant à lui, sur la voie de la poursuite de ses missions d’aide sociale et de réinsertion socioprofessionnelle mais doit également composer avec les contraintes financières.
"Nous tenons malgré tout la barre et avons même reconstitué des réserves et provisions importantes malgré une forte augmentation des charges dues au coût de l’énergie et aux indexations salariales, a martelé Georges Hocq, le président. Au niveau des ressources humaines, un intérêt est porté au bien-être au travail par le biais de la création de l’happy team."
Le président a aussi évoqué deux grandes réalisations: l’achèvement du site Gilac avec ses 9 nouveaux logements et bien entendu la fin des aménagements intérieurs de la Herseautoise, site qui accueille désormais les services du CPAS.
"L’offre de notre taxi social rebaptisé ‘Péruwelz mobilité’a été élargie. Nous poursuivons aussi le projet VIF à propos des victimes de violences familiales."
À noter que Christopher Desmet, qui était directeur f.f. du CPAS, est à présent devenu directeur général stagiaire.