Nées durant la pandémie, les marches éphémères se muent en parcours d’entraînement (photos)
Basés sur le concept des marches éphémères nées du confinement, les "parcours d’entraînement" sont aussi ouverts à tous, gratuitement. Trois boucles sont proposées par les marcheurs du Val de Verne, jusqu’au 27 mars, au départ de l’église de Roucour ( à lire en fin d’article).
Publié le 10-03-2022 à 18h59
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Dans la mesure où c’était à peu près la seule activité autorisée durant le confinement, pas mal de personnes se sont découvert une véritable passion pour la rando et la marche en "période covidienne".
Parce qu’ils ne pouvaient pas organiser de rassemblements de masse, les clubs spécialisés dans la discipline ont assez rapidement adhéré au concept de marches éphémères initié par le club des marcheurs du Val de Verne de Péruwelz et repris ensuite par d’autres clubs de la FFBMP (Fédération Francophone Belge de Marches Populaires).

Il s’agissait en réalité de proposer des parcours balisés durant une certaine période - généralement pendant trois semaines ou un mois - ouverts en permanence, à tous et gratuitement. Cela, afin d’éviter une trop importante concentration de marcheurs un jour précis. Mais aussi dans le but de permettre à tout un chacun d’y participer, y compris en semaine pour ceux et celles qui travaillent le week-end.

Le club des marcheurs du Val de Verne a décidé de prolonger ces initiatives - en les rebaptisant "parcours d’entraînement" - et cela, même si le club a pu reprendre l’organisation de ses marches habituelles. Il a également étoffé son offre en proposant également des marches guidées ainsi que des initiations à la marche rapide; deux nouvelles activités aussi ouvertes à tout le monde et entièrement gratuites.

Un coup de boost pour le club organisateur
On peut raisonnablement penser que ces nouvelles initiatives ont été bénéfiques pour le club organisateur.
"Nous sommes actuellement 115 membres affiliés, explique Bernard Seressia, président du club des marcheurs du Val de Verne. Ces initiatives se sont concrétisées par de nouveaux membres. Je ne crois pas me tromper en disant qu'ils représentent près de 20% des membres actuels…

Nous vivons dans un monde anxiogène avec toutes les mesures prises pour contrer la pandémie. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine maintient et accentue encore le stress de notre quotidien. Cette situation inédite a bouleversé et bouleverse encore nos habitudes.
Le grand public éprouve ainsi le besoin de sortir, de s'aérer, de renouer avec des valeurs essentielles et de redécouvrir les charmes de la nature. Je suis convaincu de tous les bienfaits de la pratique régulière de la marche. Marcher est, en soi, aussi une arme pour lutter contre les virus car cette pratique renforce nos défenses immunitaires", conclut le président qui regrette amèrement que la marche des jonquilles n'ait pas pu être transformée, elle aussi, en parcours éphémère. Ou d'entraînement.
Trois boucles au départ de l’église de Roucourt jusqu’au 27 mars
Les marcheurs du Val de Verne proposent trois boucles (de 6, 11 et 20 km) au départ de l’église de Roucourt, jusqu’au 27 mars. Elles sont accessibles à tous et toutes; sur les parcours des 6 et 11 km, il est même possible d’emprunter les sentiers avec une poussette tout-terrain. Les parcours permettent de découvrir certains châteaux de la région, dont celui de Bitremont (Bury), célèbre pour avoir été le théâtre, en 1850, du premier meurtre à la nicotine.

Lequel aurait été perpétré par le comte Hippolyte Visart de Bocarmé qui, criblé de dettes, aurait ainsi empoisonné son beau-frère lors d’un repas de famille, pour capter l’entièreté de l’héritage de ses beaux-parents. Reconnu coupable du meurtre, tout en l’ayant toujours nié, le comte a été condamné à mort; il fut le dernier guillotiné sur la place de Mons, le 19 juillet 1851.
Toutes les infos sur ces marches sur le site des marcheurs du Val de Verneou sur leur page FB.