Plus de deux cents repas de Noël

Les Ouvriers du Cœur ont distribué plus de deux cents colis de Noël qui permettront à autant de familles dans le besoin de vivre un Noël joyeux.<

Michel LANDRIEU
Plus de deux cents repas de Noël
©EdA

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Chaque année, Bernard Maronnier de l'ASBL Les Ouvriers du Cœur de la Société de Saint-Vincent de Paul et sa trentaine de bénévoles se retrouvent, la veille de Noël, à la Rue de Sondeville, dans les bâtiments de l'ancien cinéma Patria, où survivent encore quelques antiques banquettes ornées de velours rouge. Ils y reçoivent des familles péruwelziennes précarisées pour leur remettre de quoi fêter Noël autour d'une bonne table. Une table qui se garnira dès le matin et jusqu'au soir, puisque petit déjeuner, dîner, goûter et souper sont prévus, avec de la dinde, bien sûr. «Un colis qui atteint cette année une valeur à 30 à 35€ et qui comprend également des jeux et de très beaux livres collectés par les élèves du secondaire de l'institut Saint-Charles. C'est d'ailleurs un réconfort pour toute l'équipe de se savoir entourée d'un grand nombre de personnes et de groupes qui s'associent à notre action. De Saint-Charles encore, mais du fondamental, nous sont arrivés des centaines de kilos de vivres offerts par les familles des élèves. Le Shape nous a remis un montant de 1 000 euros, Anne-Christie Westrade et son équipe du Plan de cohésion sociale, un chèque de 1 540 euros. Par ailleurs les établissements Colruyt sont depuis longtemps à nos côtés.» À la distribution des colis, Nelly Moreau, du Kiwanis, princesse d'Epinoy, heureuse d'avoir amené 515 kg de vivres «offerts en une seule journée, le samedi 30 novembre, par les clients du SPAR de Wiers». Elle tient d'ailleurs à remercier «les responsables du magasin et toute la population wiersienne pour ce bel élan de générosité. Les gens semblent apprécier le fait que leur geste va être utile tout de suite et tout près.»

Sans chants de Noël

Tout semble donc aller bien au niveau de l'association. Pourtant la situation est loin d'être rose. «Nous sommes confrontés à l'augmentation du nombre de demandeurs, une bonne dizaine en plus cette année. Et par moments des soucis inattendus nous tombent dessus. Par exemple lors de la réfection de notre toiture, nous avons dû débourser 21% de TVA alors qu'un particulier n'aurait payé que 6%. Des frais, toujours des frais. C'est d'ailleurs pourquoi nous allons passer cette journée du 24 décembre sans chants de Noël pour ne pas payer les droits de diffusion. Heureusement, le magasin de seconde main nous est d'un grand soutien. Nous vendons également du petit bois récupéré au départ de palettes usagées. Et là, notre problème est que nous ne parvenons pas à suivre la demande, par manque de scieurs.» Si vous souhaitez aider les Ouvriers du Cœur, n'hésitez pas à contacter le 0475 481 842. Couper du bois avec l'ASBL, ça réchauffe le corps et le cœur.

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