Toujours pas de places en crèche dans la commune de Pecq !
Pecq avait répondu à l’appel à projets en proposant la création d’une crèche de 21 places. Elle n’a pas été retenue.
Publié le 29-12-2022 à 06h00
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"C’est une grosse déception", répète Jonathan Ghilbert, échevin de la Petite Enfance à Pecq, en évoquant le Plan "Cigogne". Un projet de crèche à 21 lits qui devait s’implanter à Hérinnes, derrière la salle Roger Lefebvre, avait été introduit par la commune. Malheureusement, celui-ci n’a pas été retenu pour la subsidiation.
"Chaque année, tous les partis de notre entité mettent la création d’une crèche au centre de leur programme politique. Pour m’occuper de la Petite Enfance, je sais qu’il y a beaucoup de demandes. Le Plan" Cigogne "revient tous les sept ou huit ans, donc nous n’aurons pas l’opportunité d’installer une crèche sur Pecq avant. On pourrait ouvrir un établissement privé, mais les prix ne sont pas du tout les mêmes", regrette Jonathan Ghilbert.
Pour le moment, les communes n’ont pas encore reçu d’explication sur le refus de leurs projets. "J’imagine qu’il était moins coûteux de réaliser une extension de crèche que d’en créer une nouvelle", estime Jonathan Ghilbert. En effet, dans la zone Tournai-Mouscron pour laquelle Pecq pouvait être éligible, c’est la commune d’Estaimpuis qui a été privilégiée, celle-ci possédant déjà un établissement. "Nous étions la seule commune de la zone sans place et qui avait postulé. Si la logique est de favoriser les entités qui ont déjà une crèche, nous n’en aurons jamais! ", se désespère l’échevin.
Pas de vraie alternative
Actuellement, la commune de Pecq ne peut que proposer des accueillantes d’enfants à domicile aux parents souhaitant trouver une solution de proximité. À défaut, ils doivent s’organiser pour déposer leurs bout’choux sur Tournai ou Mouscron, à une dizaine de kilomètres, ou, pour les plus chanceux, à Estaimpuis, à 6 ou 7 kilomètres.
Selon Jonathan Ghilbert, il était possible de créer un site pour accueillantes d’enfants, mais cette alternative ne lui semble pas vraiment satisfaisante: "Ce n’est toujours pas une vraie crèche. De plus, nous avions bien compris que les accueillantes préféraient rester à leur domicile plutôt que de se retrouver dans un local commun."
Pour la création d’une possible "vraie" crèche, il faudra donc attendre le prochain Plan "Cigogne". Néanmoins, la commune devra payer 13 529 € à IDETA pour son assistance maîtrise d’ouvrage qui a permis à la commune de proposer sa candidature avec un projet abouti sur papier...