FOOTBALL| Coco Delneste va retrouver Obigies avec Anvaing: "Je reviens juste au bon moment !"
S’il est un match que Corentin Delneste n’aurait pas voulu louper, c’est bien les retrouvailles avec ses potes obigeois… Ouf!
Publié le 10-09-2021 à 06h00
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Il a bien cru qu’il ne serait pas rétabli à temps pour dimanche mais connaissant Corentin Delneste, l’Anvinois, c’était juste impossible avant d’accueillir Obigies.
Tu viens de disputer le premier quart d’heure de ta saison… juste à temps pour rencontrer tes anciennes couleurs!
C’est tout à fait ça! Je reviens d’une grosse entorse encourue en préparation contre le Pays Blanc. Je suis un peu en avance grâce aux bons soins de mon kiné que je remercie mais aussi sur un défi lancé par le coach. Je lui avais envoyé un message la semaine passée en disant que j’étais fit pour reprendre les entraînements. Et pour ce week-end (à Esplechin) m’a-t-il répondu? Pas physiquement évidemment. Il m’a dit de venir me tester, j’ai mis un tape sur la cheville, tout a bien tenu.
Et pour dimanche face à ton ancienne équipe?
Je n’ai pas la prétention de dire au coach ce qu’il doit faire. S’il a besoin de moi, je suis à sa disposition. Que ce soit pour cinq minutes ou davantage. Vu le contexte et les potes qui sont en face et mon caractère, je suis prêt à me défoncer une mi-temps même si ce sera dur… L’équipe a bien tourné à Esplechin, les milieux ont fait les passes décisives aux attaquants qui les ont concrétisées. Pourquoi Michaël Browaeys changerait-il une équipe qui gagne?
Un petit mot sur le début de la saison de ton club… Surpris de ce trois points sur neuf?
On aurait pu mieux faire mais je ne suis pas autrement surpris: entre les nouveaux à intégrer, les absents pour toute une série de raisons, un système de jeu modifié qui a eu du mal à être intégré par certains, ce qui a d’ailleurs poussé le coach à le revoir, il faut avouer qu’on n’était pas prêts à la reprise.
La large victoire à Esplechin marque-t-elle le véritable lancement de la saison pour vous?
Je pense que oui. Il était plus que temps d’engranger parce que quand on regarde la feuille de match, c’est incroyable de s’apercevoir qu’on était toujours à zéro mais contre Wiers, on s’est fait avoir comme des bleus. Par contre, on a vraiment pris Esplechin dans le bons sens. Il faudra voir maintenant contre Obigies. À la limite, j’aurais préféré qu’on ne gagne que d’un ou de deux buts. Notre effectif assez jeune pourrait peut-être planer un peu.
Le début de saison solide de tes anciennes couleurs te surprend-il?
Pas le moins du monde. Je connais Fabien (Delbeeke), les joueurs qu’il a recrutés, ceux qu’il a gardés. Il a toujours fait du bon boulot. C’est vraiment un gars bien et un super entraîneur.
Ton cœur balance-t-il entre tes deux derniers clubs? Pourquoi as-tu quitté Obigies?
C’est ma deuxième saison ici et bizarrement, je la commence comme la première, par une blessure et un match contre Obigies. J’ai encore de nombreux potes là-bas comme Samyn, Bonnemaison, Renard ou encore Geoffrey Sculier qui est d’ailleurs le parrain de mon fils. L’ossature est restée. J’ai décidé en venant à la Drève du Château de répondre à l’appel de mon ami Pierre Wangermée. Le discours de Michaël Browaeys et des dirigeants m’a plu ainsi que les installations avec la possibilité de s’entraîner sur un terrain synthétique.
Qui vas-tu tuyauter: Michaël ou Fabien? Ou les deux vu ton passé positif dans les deux clubs?
Je suis à Anvaing, je vais jouer pour gagner évidemment mais j’avoue que dans le fond de mon cœur, un nul ne me déplairait pas; tout le monde serait content et ça permettra de boire un bon coup après. Tout ce que je sais, c’est que les deux équipes jouent au foot, qu’elles prennent et inscrivent pour le moment beaucoup de buts. Conclusion: le spectacle sera au rendez-vous…