La police du Nord a fait détruire 32 scooters, motos et quads (vidéo)
La loi française oblige de détruire les deux-roues saisis dans différentes affaires. Les images de ce travail dans les Hauts-de-France ont été diffusées afin de (peut-être) faire réfléchir.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PFEBDT52XRDRRBNY5PGVFQCXWA.jpg)
- Publié le 30-05-2023 à 15h22
- Mis à jour le 31-05-2023 à 10h19
:focal(537.5x413.5:547.5x403.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/NJUIQH4GEREMBPVTO4YCI5EVJI.jpg)
Au guidon de scooters ou de motos puissantes, certains prennent tous les risques pour jouer les rois du macadam… Si le phénomène est agaçant en Belgique, il est sans commune mesure avec la France.
Les rodéos urbains sont une véritable plaie pour les services de sécurité mais aussi de secours. Un enfant de 8 ans a encore été renversé, ce dimanche, dans l’Oise, par un inconscient de 21 ans tandis qu’un client et un serveur ont été percutés sur une terrasse, à Grenoble, voici une dizaine de jours.
Rien qu’en avril, 5 118 opérations de lutte contre ce fléau ont été menées dans l’Hexagone par la police et la gendarmerie, a indiqué le ministre de l’Intérieur, le Tourquenois Gérald Darmanin, précisant qu’ "elles ont conduit à la verbalisation de 5 348 usagers, l’interpellation de 417 mis en cause et la saisie immédiate de 149 deux-roues et 63 automobiles".
Tri et recyclage
Nos voisins tentent d’enrayer la pratique par tous les moyens.
La dernière action qui vient d’être menée fera peut-être l’effet d’un électrochoc aux yeux de certains.
La police nationale de Lille a fait procéder à la destruction de 32 moto-cross, scooters et quads saisis à Lille et aux alentours dans le cadre d’affaires de vol ou à l’occasion de conduites dangereuses.
Après vidange de l’huile et de l’essence, puis le retrait de la batterie, les engins ont été broyés. Les résidus seront ensuite triés puis recyclés.
Si elle ne communiquera pas forcément à propos de chaque destruction, la police du Nord promet que les opérations de broyage seront régulières.
Outre la confiscation obligatoire du deux-roues, chaque contrevenant risque jusqu’à 1 an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.