A Mouscron, son père le force à coucher avec une gamine de 13 ans "pour les regarder"!
Le jeune prévenu a écopé d'un an pour viol mais a fait opposition. Il ne veut plus se taire.
Publié le 03-05-2023 à 13h00 - Mis à jour le 03-05-2023 à 16h14
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Jules (prénom d’emprunt), 20 ans, s’avance à la barre. Il fait opposition à un jugement l’ayant condamné à un an de prison pour un viol commis en 2021 à Mouscron sur une jeune fille de 13 ans. Lui en avait donc 18 au moment des faits. Il avait dit qu’elle était consentante.
D’emblée, il déclare avoir menti lors de ses déclarations aux enquêteurs, mais pas par rapport au consentement de la jeune fille : "J’ ai été forcé de coucher avec elle par mon père, sinon il menaçait de me frapper. Lui, il était là pour nous regarder!"
Stupeur dans la salle. Le président lui demande de répéter ce qu’il vient de dire. Ce que fait Jules : "Mon père a fait la même chose avec mes frères en les menaçant aussi. Il aimait nous regarder".
Jules ajoute que son père est actuellement incarcéré pour des faits de mœurs. Le président interrompt la séance quelques minutes, le temps pour le procureur du roi d’aller vérifier les dires du prévenu. Le jeune homme paraît sincère, mais des vérifications sont malgré tout indispensables avant d’aller plus loin.
Quand tout le monde revient, le procureur du roi confirme que le père de Jules est bien en prison suite à une affaire de mœurs.
Le père aurait donc regardé les ébats de ses fils et Jules indique que devant les policiers, il n’avait pas pu dire la vérité car son père voulait absolument voir la copie de sa déclaration. Aujourd’hui, Jules ne veut plus se taire. Il semble même soulagé.
Mise en continuation
Dans quelques semaines, il devait passer par la case bracelet électronique suite à sa condamnation à un an de prison. Mais le jugement sur la recevabilité de son opposition sera rendu le 25 mai, ce qui veut dire qu’il ne devra pas porter de bracelet puisque sur le fond, l’affaire a été mise en continuation au 26 octobre. Dans l’intervalle, plusieurs investigations seront relancées par le procureur.