Mouscron: Happy Hour Bouncy Music a fait bondir le Marius Staquet (photos & vidéo)

Samedi soir, Happy Hour Bouncy Music, avec une Catherine Denys plus performante que jamais, a enflammé le Staquet lors de son concert inaugural.

La Rédaction de L'Avenir

Créé en 2016, Happy Hour s’est taillé une belle réputation en Wallonie picarde. Les qualités musicales de ses 7 instrumentistes et vocales de ses deux chanteuses, au service d’un répertoire populaire et festif, interprété avec une belle énergie, ne pouvaient que faire mouche.

La parenthèse Covid et le départ de la Liégeoise Laurence ont amené le groupe à se repenser.

 Catherine Denys est désormais accompagnée de Manon Beaucarne, affichant désormais un tandem 100% hurlu.
Catherine Denys est désormais accompagnée de Manon Beaucarne, affichant désormais un tandem 100% hurlu. ©ÉdA

Manon Beaucarne, jeune Mouscronnoise de 24 ans est arrivée la suppléer tandis que le répertoire s’enrichissait encore pour embrasser des styles musicaux très larges mais avec un dénominateur commun: une énergie rythmique qui justifie le changement d’appellation, Bouncy Music: musique bondissante, complétant désormais le nom originel.

Mission totalement remplie: durant près de 2 heures et demie, Catherine Denys a offert une prestation époustouflante, bien soutenue par sa jeune comparse et la complicité de musiciens: cuivres, guitare, basse, batterie dont la bonne humeur et les facéties ont magnifié les performances techniques.

Plus de deux heures d’énergie musicale !

 Un groupe haut en couleur, au propre comme au figuré.
Un groupe haut en couleur, au propre comme au figuré. ©ÉdA

Aucun temps mort non plus dans une programmation par styles musicaux. Du moderne pour débuter avec des medleys de Bruno Mars ou Jul. Le groove du disco et du funk a débouché sur une séquence rock. Ambiance latino ensuite en totale communion avec un public partagé entre trémoussements et jeu de lancer d’un gros ballon de plage. Public qui a aussi donné de la voix sur la séquence française avec les Rita Mitsouko, Johnny et Goldman.

Finale en apothéose avec le bloc carnaval-ambiance qui, du Grand Jojo à Annie Cordy, a emmené les spectateurs dans une farandole générale jusque sur la scène: du fun à l’état pur comme en a rarement vécu la salle du Staquet.

Si le groupe a pleinement justifié son nom par la joie (happy) qu’il a insufflée et l’énergie bondissante qu’il a partagée (bouncy), il aurait pu utiliser le pluriel pour "hours" puisque ce n’est pas une mais plus de deux heures de bonheur qui ont été offertes à un public conquis.

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