Bilan des premières plaines de jeux hivernales de Mouscron: "un bon cru", assure Kathy Valcke

Pour la première fois, le service jeunesse de la Ville de Mouscron expérimentait l’organisation des plaines de jeux en février-mars, pendant les deux semaines de vacances scolaires.

Antoine Pontrandolfi

Les "effets secondaires" du nouveau rythme scolaire se mesurent depuis septembre et se mesureront encore, même après un an d’application.

Pour la première fois, les élèves de maternelle, primaire et secondaire ont coupé pendant deux semaines lors des vacances de carnaval, désormais appelées congé de détente.

Bilan des premières plaines de jeux hivernales de Mouscron: "un bon cru", assure Kathy Valcke
©EdA

Une coupure deux fois plus longue, qui a permis à la Ville de Mouscron d’organiser des plaines de jeux. "De six semaines pendant les grandes vacances, les plaines passent à quatre semaines en juillet et deux en février-mars", rappelle Kathy Valcke.

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Pourquoi avoir choisi ces vacances et non celles de Pâques (enfin, de printemps) ? "Parce que ça coïncide avec une période de formation destinée aux animateurs", rappelle l’échevine de la jeunesse. "Les futurs animateurs partent une semaine complète, ce qui ne laissait qu’une autre semaine pour organiser les plaines de jeux." Trop court pour les moyens déployés.

Pour cette première en plein milieu de l’année scolaire, la Ville de Mouscron a accueilli 310 enfants, soit une petite moitié de ceux qui fréquentent habituellement les plaines l’été (environ 650 jeunes). "Combien de places devait-on ouvrir ? La réponse dépendait autant du nombre d’animateurs motivés et disponibles que de la demande ", estime Kathy Valcke. "On s’est basés sur les places occupées par l’accueil extra-scolaire à cette période de l’année, qui en ouvre 300. On se situe plus ou mois dans les mêmes eaux. "

Bilan des premières plaines de jeux hivernales de Mouscron: "un bon cru", assure Kathy Valcke
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Une estimation pas tellement loin du compte, "même si nous n’avons pas pu satisfaire quelques familles", précise-t-elle.

L’autre défi (trouver des animateurs) s’est aussi soldé par une réussite puisqu’ils étaient une quarantaine à occuper les quatre sites libérés pour cette session hivernale des plaines de jeux (école communale de Dottignies, ICET Herseaux et le CEE). "C’est un très bon cru. On n’avait rien laissé au hasard, mais il fallait tout de même trouver d’autres occupations que les incontournables de l’été." Cette fois-ci, pas de jeux d’eaux mais plusieurs activités extérieures au MUSEF, à Speelplaneet ou à la piscine Les Dauphins. "Les bases sont bonnes et l’expérience sera reconduite l’année prochaine", conclut Kathy Valcke.

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