Mouscron: Kevin Brouckaert a osé le grand saut musical

Ce vendredi, les trois premières chansons du projet très personnel du Mouscronnois sont sorties sous "Caomh", sur toutes les plateformes de téléchargement.

Publié le 18-02-2023 à 17h53 - Mis à jour le 18-02-2023 à 17h55

"Loin d’ici", "Souviens t’en" et "10N’est Parade" appartenaient jusqu’à présent à Kevin. Dès à présent, elles appartiennent à tout le monde par une diffusion numérique sur le web.

La musique a toujours fait partie de la vie de Kevin Brouckaert. Enfant déjà, il a été amené à franchir l’Atlantique pour se faire entendre jusqu’au Canada ou en Louisiane, du fait de sa présence au sein des Petits Chanteurs d’Estaimpuis, commune où il travaille aujourd’hui par le biais du service Animations de l’administration (certains l’ont aussi connu dans les travées du cinéma For&Ver)… Plus tard, certains l’ont aussi apprécié dans le groupe NEXT ayant connu une belle visibilité régionale.

Il écrit son ressenti de l’instant

Kevin Brouckaert ose désormais s’émanciper musicalement en diffusant trois premières chansons: Loin d’ici, Souviens t’en et 10N’est Parade qui, comme son nom l’indique, est bourré de références animées et de jeux de mots. De quoi tantôt sourire par l’humour, tantôt être touché, ému… par l’ensemble. "Je ne fais pas que des chansons uniquement d’amour, mélancolique ou humoristique. Quand j’écris, ça part d’un ressenti sur l’instant, qui peut être différent d’un jour à l’autre…"

Son timbre de voix très agréable à l’oreille prononce ses propres mots rédigés ces derniers mois. "J’ai écrit toutes les paroles en français tandis que le Tournaisien Pierre Surquin m’a composé les musiques. J’ai d’abord tenté de les composer moi-même mais elles ne satisfaisaient pas à mes propres attentes. C’est en faisant de la batterie avec un autre batteur que j’ai découvert ce musicien bourré de talent. Dans le travail que nous réalisons ensemble, je lui présente mes textes, il se les chante et c’est comme ça que les compositions naissent", indique l’artiste proposant un premier panel assez diversifié.

Ces titres sont donc audibles dès à présent sur toutes les plateformes musicales. À la question "Les gens seront-ils au rendez-vous ?", il répond: "J’essaie de ne pas trop me poser ce genre de questions !" Son état d’esprit à quelques heures de dévoiler son travail au plus grand nombre cogite peu. "Si on se fie aux “likes”, on n’en a de toute façon jamais assez… J’étais surtout attentif à la première écoute de ma famille et, même si mes proches ne sont pas musiciens, leurs critiques me sont importantes !"

L’envie de la scène

Le visuel de Caomh, "le nom du projet. C’est la traduction gaélique de mon prénom, un mot qui était encore libre de droits!"

Si Kevin ose franchir le pas en 2023, c’est parce qu’il estime qu’à 42 ans, "il n’est pas encore trop tard…"

C’est le bon moment pour lancer une nouvelle destinée ou, du moins, compléter ou prolonger d’une autre manière celle déjà existante. Il se laissera porter là où sa passion le mènera mais on sent sa volonté vive de s’en donner les moyens.

Lui qui a donc fait énormément de scène se verrait bien encore fouler les planches pour proposer désormais ses textes, entouré de musiciens dont un batteur parisien déjà dégoté au gré de son réseau. "Pierre et moi travaillons sur trois nouveaux morceaux et je réfléchis déjà au line up." Avec Caomh, Kevin se projette déjà dans des passages en radio (avec une première entrée déjà validée sur les ondes de RQC dans les prochaines heures), pourquoi pas aussi en télévision et bien évidemment sur divers festivals.

caomh-officiel.com