Plusieurs institutions hurlues viennent de baisser définitivement le rideau
Restaurant, brasserie, épicerie, boulangerie… Les nouvelles de cessation d’activités de noms qui parlent à beaucoup de Hurlus dans les différents quartiers tombent les unes après les autres, ces jours-ci…
Publié le 05-01-2023 à 06h00
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Des bruits sur une succession de fermetures définitives courent en ville… Certaines ne sont que des rumeurs quand d’autres se confirment.
Dans la liste non exhaustive des informations avérées, il y a l’emblématique Jardin de Pékin qui a baissé le rideau, ce 1er janvier, à l’entrée de la rue de la Station, prolongeant ainsi quelques fermetures sur la barrette de la rue de Tournai dont la toute récente fut La Bruschetta, mi-décembre, après 15 années de cuisine italienne. Autre institution s’il en est du centre-ville: la Brasserie de l’Ours a officiellement annoncé sa fermeture, indiquant que c’est clairement la crise du Covid puis "l’Ukraine et l’énergie" qui en sont la cause.
Au Tuquet, c’est l’épicerie Erika à l’ombre du clocher, aussi très sollicitée pour les colis, qui a annoncé sa fermeture, pointant également "la conjoncture actuelle". Il semblerait cependant qu’un couple pourrait reprendre l’affaire… à suivre !
À la rue du Mont-à-Leux, c’est la boulangerie Delmotte qui n’ouvrira plus sa boutique… mais le fournil fonctionnera toujours comme l’explique la femme du boulanger, Isabelle Vancoppernolle: "On a arrêté le magasin, ce 1er janvier, mais on continuera à livrer crèches et garderies en pain à Mouscron. Ça fonctionne par soumission et on est assuré de livrer jusqu’en 2024. C’est comme un mi-temps, mon mari travaillera le pain le soir, avec livraison le lendemain matin. Cela nous permet de quand même rester actifs: mon mari aime ce qu’il fait et moi, je continuerai à gérer les paperasseries comme les bons de commande !"
La boulangerie familiale fonctionnait depuis plus d’un siècle dont 38 ans grâce à notre interlocutrice et son époux: "C’est un tout qui nous pousse à réduire le travail. La fréquentation en boutique était devenue très fluctuante, ce qui n’était pas le cas auparavant. Mais c’est aussi parce qu’on a tout simplement envie de profiter de la vie, on a la santé. Et puis mon mari a 65 ans, l’âge de la retraite. Uniquement continuer avec les crèches et les écoles, ça nous convient bien, notamment parce qu’on aura nos week-ends !"