Mouscron : Sébastien Beel a vibré près d’une quarantaine de fois lors de concerts du groupe The Cure
De nombreux Mouscronnois viennent d’aller vivre " The Cure Euro 22 Tour " mais l’un d’entre eux surpasse tous les autres Hurlus…
Publié le 07-12-2022 à 06h00
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Les chansons de The Cure font toutes parties de nos vies depuis plusieurs décennies. Elles sont synonymes d’un moment heureux pour les uns et évoquent au contraire des instants de mélancolie pour d’autres. Une chose est sûre: elles sont universelles. Le Mouscronnois Sébastien Beel fait partie de ceux qui vibrent bien plus que la moyenne à la voix de Robert Smith et aux sons des musiciens qui l’entourent.
Ça m’a fait « Bim » dans la figure, la première fois
"Je les ai écoutés quasiment deux ans durant, avant d’enfin aller les voir en chair et en os. J’ai vu mon premier concert de The Cure vers mes 17 ans, j’avais reçu une place à ma mère pour aller voir le groupe à Liévin. 35 ans plus tard, quasiment jour pour jour, c’est à Liévin que je viens de retourner les voir, en plus d’Anvers." Près d’une quarantaine de concerts plus tard, le Mouscronnois est toujours aussi enthousiaste. "The Cure ne sera jamais ringard ! Ça fait 40 ans qu’ils sont là et, encore aujourd’hui, je vois des gamins de 16/17 ans dans la salle qui adorent (dont les miens !) Même si, à une époque, j’ai été jusqu’à faire le transfert de leur look sur moi-même, je ne suis pas groupie, je ne suis pas le fan absolu, je ne me considère pas comme tel. Ce que j’aime, c’est qu’à 65€ la place, le public a droit à 3 heures de concert, il y a une vraie générosité, un respect pour les gens qui les suivent. Et musicalement, ça se vaut toujours !"
Si la musique a très tôt fait partie de la vie du business developer d’ Entreprendre. Wapi, il a fallu quelques années pour qu’il se tourne par hasard vers le groupe du Sussex. "J’ai aimé la musique très jeune. Vers 10/11 ans, j’étais déjà fan de hard, comme ACDC, Trust, Iron Maiden… Et puis un jour, un pote m’offre une cassette de The Cure et je prends ça en pleine figure… sans pouvoir avoir des infos sur le groupe puisqu’Internet n’existait pas. J’ai commencé à vendre tous mes disques de hard pour, avec l’argent, acheter les albums de The Cure !"
Et à 52 printemps, il les admire toujours autant. "Ils ont tout fait, c’est un groupe polymorphe, mais c’est leur noirceur qui me plaît. Certains disent qu’ils sont formatés années 80 quand d’autres avancent que c’est léger. Ils ont surtout bien traversé les époques et inspirent encore les générations d’après qui ont été giflées par cette musique."
Toujours la même excitation qu’à ses 17 ans
Quant à les voir en concert, c’est à chaque fois un moment différent, même sur la même tournée. "Sur les festivals, c’est un répertoire qui vise à satisfaire tout le monde puisqu’une partie du public ne vient pas spécifiquement pour eux. En salle par contre, même si le timing est toujours respecté, les chansons sont à chaque fois différentes. On peut donc aller voir cinq concerts de The Cure en suivant, on vivra toujours cinq soirées différentes."
Le Hurlu énumère certains de ses rendez-vous. "L’un des premiers, avec le rideau blanc qui tombe de la scène et eux qui apparaissent en chair et en os, ça m’a marqué !" A Hyde Park en 2018, "au milieu d’une foule de 60 000 ou 70 000 personnes, dans une ambiance différente puisqu’ils jouaient à domicile, sur leurs terres !" Et l’été 2019 "où je les ai vus à Paris, aux Pays-Bas et à Werchter" et bien sûr à Liévin qu’il vient de vivre "où on s’est retrouvés à une dizaine de Mouscronnois sur le parking, sans concertation ! C’était assez drôle…"
D’heureuses retrouvailles avec The Cure après la parenthèse pandémique. "35 ans que je vois Robert Smith à travers ses concerts: c’est comme si je revoyais un vieil oncle, tout le monde était heureux sans distanciation et j’y ai encore retrouvé l’espèce d’excitation de mes 17 ans. 35 ans après, l’émotion est toujours là et j’ai profité du moment. À 20 ans, je savais que l’histoire n’était pas finie. Aujourd’hui, c’est autre chose… Ils peuvent stopper à tout moment, tout en me disant que ce ne serait pas grave, qu’ils m’ont bien mis des étoiles dans les yeux…"