Mouscron : quatre documentaires pour marcher dans les pas de l’aventurier Louis-Philippe Loncke
Une série de quatre documentaires retrace les différents défis menés par l’aventurier hurlu ces dernières années.
Publié le 13-10-2022 à 15h52 - Mis à jour le 13-10-2022 à 16h13
The Mad Belgian, littéralement le Belge fou. C’est le titre choisi par Louis-Philippe Loncke pour dévoiler une série de quatre films documentaires sur ses récents défis. "Mad, c’est parce qu’on me considère comme légèrement cinglé ", lance l’aventurier. S’y rajoute la particule Keep Walking, car le Mouscronnois a beaucoup marché, des sommets pyrénéens aux grandes étendues neigeuses de Laponie. Le premier film dure treize minutes et se concentre sur ses 135 ascensions de la montagne de Bueren. "En dénivelé, ça revient à partir du niveau de la mer pour arriver en haut de l’Everest", précise Louis-Philippe Loncke.
Un défi réalisé en trois jours entre deux vagues de coronavirus. Les deux documentaires suivants sont consacrés à ses traversées des Pyrénées (700 kilomètres) et de la Laponie (500 kilomètres). "Dans les deux cas, j’étais le premier homme à réaliser ces périples en totale autonomie ", rappelle celui qui vit désormais à Bruxelles. "Je voulais finir ces deux opus fin septembre pour me lancer dans un cycle de conférences juste après. Mais la vie réserve parfois plus d’imprévus que les expéditions." L’intéressé a promis de les boucler prochainement pour débuter ses conférences par Mouscron ou Tournai.

C’est d’ailleurs à Tournai, au pied de la Cathédrale, qu’a été tournée la quatrième et dernière partie de cette série documentaire, lors de son défi pour Viva for Life. "J’ai vécu confiné dans une tente suspendue à dix mètres au-dessus du sol, pendant une semaine. Le documentaire est terminé et dure une quarantaine de minutes. Comme il ne s’agit pas d’une expédition, c’est un inclassable."
C’était en décembre 2021. Depuis, le mouscronnois a continué d’arpenter les sommets et les sentiers: ceux des Alpes avec le Tour du Mont Blanc et du Massif Central avec le Chemin de Stevenson. La formule est restée la même, puisque l’aventurier fait tout en autonomie. Ce critère est devenu sa marque de fabrique. Elle classe ses défis dans une catégorie à part, celle où excelle un belge un peu fou, un Mad Belgian…
Le moment venu de se raconter en vidéo
Une vie d’aventurier. Mais finalement peu de documents qui plongent dans les défis ou retracent les périples de Louis-Philippe Loncke. Était-il temps de franchir le pas en diffusant ces quatre documentaires ? "A vec la pandémie, j’ai eu le temps de me consacrer à ce projet, à soigner les à-côtés de mes défis. J’ai peut-être le C.V le plus fourni des aventuriers belges. Dit de cette façon, ça peut sembler Dikkenek, mais je crois que c’est le cas", estime le mouscronnois sans se départir de sa franchise.

Louis-Philippe Loncke est aussi le seul à se débrouiller sans sponsor. "Donc il était temps de me professionnaliser. Ça passe par la réalisation et la diffusion de vidéos."
L’explorateur aura d’ailleurs l’occasion d’en tourner d’autres en 2023, puisqu’il prévoit l’ascension du Kilimandjaro (le toit de l’Afrique) et la traversée de la Belgique à vélo sans s’arrêter, le jour du solstice d’été. "Je vais tout de même faire une halte à Luingne pour rendre hommage à Omer Huyse", conclut Louis-Philippe Loncke. Histoire de rester attaché à sa cité natale.