VOLLEY-BALL| Frasnes déroule, Mouscron coince encore
Dans les séries de promotion, seules deux équipes féminines de la région ont joué. Le PVTM est revenu bredouille de son déplacement dans la capitale où les Mouscronnoises se sont nettement inclinées face à Barbar Ixelles, un adversaire largement à leur niveau (3-0).
Publié le 14-10-2020 à 06h00
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Et la blessure à la cuisse encourue par Elodie Delnatte à la moitié du premier set ne peut pas tout expliquer. L’entraîneur hurlu, Jérôme Hermand confirme. «Elodie a été plutôt bien remplacée au centre par Noémie Dupont. C’est mentalement que cela n’a pas fonctionné. On débute pourtant bien. Puis on fait trop de fautes individuelles. Les filles attendent alors trop du coach. L’entraîneur ne fait pas tout. Il n’a pas «la» solution pour forcer la victoire. Au troisième set, j’ai tenté plusieurs changements qui n’ont pas donné le résultat escompté. J’attends qu’elles se remettent plus vite en question. Je crois que c’est sur cet aspect des choses qu’il faudra qu’elles évoluent. ».
Le VPC n'a par contre éprouvé aucune difficulté à venir à bout de Farciennes, la formation la plus faible de la série (3-0). «C'est un groupe composé uniquement de jeunes joueuses sans aucune expérience de la promotion, analyse Michel Denauw, le président frasnois. L'année dernière, elles jouaient toutes soit en P3 soit en P1. Les nôtres se sont amusées comme elles ont pu parce que sportivement, il n'y a pas eu grand-chose ».
Même sentiment du côté de son entraîneur. «C'est l'équipe la plus faible contre laquelle j'ai joué depuis que je coache à Frasnes, note Sylvain Deblock. On ne peut retirer aucun enseignement de ce genre de rencontre. Rien. Le score suffit à lui-même, c'est tout! Mon seul souci, c'est la cheville un peu croquée de Maélia Livis ».